Salle des ordinateurs

Dietro ne s'attendait pas à une telle réaction chez Leto. Il n'émit aucun bruit ni ne fit le moindre geste. Il n'avait pas eut l'intention de jouer les héros. Mais le jeune homme ne pensait pas prendre tellement de risque avec son pouvoir il était en sécurité et il avait eut raison. Parcontre l'infirmerie pas question.

"Je ne veux pas. je... s'il vous plaît, ce que vous avez vu doit rester secret monsieur... sinon, je serai forcé de partir et je ne reverrais jamais plus mon jumeau. Jamais je n'aurai mit les pieds ici si lui n'y était pas."

Vivian s'étonna face au refus de Dietro d'aller se faire se soigner... Il n'était vraiment pas en état de se remettre tout seul.

"Dietro, je comprends votre inquiètude, mais ce n'est vraiment pas le bon choix que de refuser ces soins..." déclara Vivian." Je ne suis pas médecin et je peux pas vous aider... Il y va de votre santé! Soyez raisonnable!..."

Il continuait à soutenir son subordonné et l'aida à se mettre sur ses jambes. Avec l'eau qui jonchait le sol, ce n'était vraiment pas bon qu'il attrape une bronchite. Il l'installa sur une chaise toute proche. En se redressant Vivian constata les dégats: tout était noyé par les eaux, une partie du matériel était sans doute foutu mais il espérait que les ordinateurs avait bien tenu le coût.

* Aaaaaaaaaaaaah! C'était pas malin mais c'était peut être la meilleure chose à faire...*

En tout cas, il n'avait pas trouvé de mieux sur le moment. Il se désolé intérieurement de toute la paperasse à faire pour remettre en ordre tout ça!

" Mais avant tout! On va s'occuper de vous Dietro!"

"Inutil. je vais demander à Vladimir de me soigner. je vois venir le sermon. Mais... vous ne direz rien n'est-ce pas ? Je ne veux pas être séparé de Vlad... je ne veux pas non plus me retrouver en cage. S'il vous plaît."

Bien qu'être libre et mené seul sa vie soit assez difficile en tout cas bien plus qu'être un soldat sans réflexion à son sens Dietro préférait nettemement être libre et décider de tout pour lui-même. Restait le souci Vivian et celui Leto... Le jeune homme paniquait. La peur de perdre ce qu'il avait de plus ne le quittait pas. Sa panique lui fit perdre encore plus le contrôl de son don...
Dietro se désintégrait pour se reconstruire si vite qu'il frisait la désatomisation total.

Vivian écouta patiemment l'homme, même s'il n'était pas du tout d'accord sur les intentions de celui-ci. Mais le plus urgent était de le calmer avant qu'un malheur survienne, au vue de son état émotionnele instabe.

" N'ayez crainte, Dietro... Je n'en parlerai à personne... Mais calmez-vous..." dit-il doucement en lui possant la main sur l'épaule. " Je comprends vos peurs même si je ne sais rien de ce qui vous avez vécu... Mais soyez sûr que je ferais tout pour que vous restiez parmi nous.

Il lui sourit chaleureusment.

" Personne ne sait au Réseau que vous possédiez ce don?" lui demanda-t-il, inquiet.

Le contact de la main de Vivian lui avait été agréable mais il s'en dégagea bien vite histoire d'éviter de se retrouver avec la main de son supérieur prise dans son épaule. Il avait sentit venir la seconde désintégration et les suivantes mais, il parvint à re prendre le contrôle doucement.

"Mon frère le sait... il fait de son mieux pour trouver comment me rendre normal mais... c'est difficile."

Il ne pouvait pas aller à l'infirmerie ce n'était pas une option envisageable pas du tout même. Car cela signifiait mettre beaucoup trop de gens au courant. Dietro ne pouvait aps neutraliser toutes les caméras de sécurité sans que personne ne se pose de question et finisse par les poser à voix haute. par contre le labo de son frère ne possédait pas de caméra relié aux réseau normal tout était aux préalable filtré par Lena depuis peu. La paranoïa de son jumeau allait lui être vraiment utile cette fois.

"Je dois aller voir Vlad..."

D'ailleurs joignant le geste à la parole Dietro avait finit par se redresser et commença à se diriger vers la porte. Il marchait doucement restant concentré sur son corps et la multitude de particules qui le compaisait. Le jeune russe restait maître de lui-même aussi bien qu'il le pouvait seule ses mains continuaient à se désintégrer.