Chambre 157

Rah et puis zut. C'était quoi ça: le retour du glacier? Ha non hein, c'était pas le glaçon-Haru qu'il voulait lui. Même s'il avait le décodeur pour ses yeux. Même si Haru prétendait pouvoir cacher ses émotions, ce qui n'était pas vraiment faux, ses yeux ne mentaient pas. N'empêche que le voir se cacher ainsi lui donner une sérieuse envie de bouder. Ou de lui faire passer cette sale envie.
C'était une chance que Jona ne s'arrête pas à cette façade de glace. Pour l'argenté autant que pour l'albinos.

Jonathan avait gardé ses yeux rivés dans les siens. Des prunelles rouges. Cela lui conférait un charme étrange. Mais auquel il était loin d'être insensible. De toute manière, il était sensible à tous ce qui provenait d'Haru. Au moyen-Age, les hommes se sentaient défaillir lorsqu'il avait la chance d'apercevoir ne serait-ce que la cheville de leur belle. Et bien, l'argenté trouvait tout simplement Haru parfait.

Il guettait patiemment sa réponse. Un Landford savait se montrer particulièrement têtu et patient. Quand c'était important. Quand il s'agissait de l'homme qu'on aime et qu'on était bien décidé à récupérer.
Il fut satisfait de ne recevoir aucun coup de griffes en retour mais une réponse sincère à sa question. Il est vrai que son lionceau était une personne sincère avec lui.
*……Même si quoi?*Réalisa-t-il avec un léger temps d'arrêt.
Jona ne retint pas un sourire amusé.
Haru venait de lui annoncer qu'il l'aimait toujours comme s'il s'agissait d'un argument de plus contre lui.

En tous cas, ce fut à partir de ce moment que le psy perdit le contrôle et cessa de réfléchir avec logique.
Il écouta la suite en ayant du mal à croire ce que lui racontait Haru. Non mais vraiment. Ce qu'il pouvait raconter comme sottise parfois. Et cet air honteux comme s'il venait de dire une idiotie. Lui il ne voyait qu'une chose, la plus importante.
Haru l'aimait toujours.
Et lui aussi.
Etape 1: faire ce qui lui avait tant manqué.
Alors pour le faire taire, il déposa un baiser sur ses lèvres, un simple baiser furtif.
Etape 2: éclaircir la situation.

" Haru...Tu n'as pas l'impression de réaliser que tu viens de me donner la meilleure raison pour que je veuille de toi. Ne crois pas que l'amour peut s'effacer d'un claquement de doigt. Haru, je t'aime."

Oui, une toute petite minuscule souris et fuir loin, très loin. Mais il ne pouvait pas pauvre lionceau qu’il était. D’ailleurs, Jonathan, dompteur émérite, l’en empêcha en l’embrassant furtivement mais sincèrement. Conséquence, un Haru clignât des yeux, un peu figé, perdu et complètement troublé. Pour le faire taire, c’était réussit. L’albinos chercha l’ambre des yeux de son vis-à-vis. Pour un espion, il se trouvait fin là, il venait de se faire mettre KO par un psychiatre qui semblait savoir où il allait et qui n’hésitait pas. Haru n’était pas de cette trempe, trop fermé, trop réservé, il n’était pas espion pour rien, se couper du monde et observer, était ce qu’il faisait le mieux et tuer… mais ça, c’est toute autre chose !

Haru ne réussit à se ressaisir que lorsque Jona prit la parole. Il capta alors son regard et l’écouta, jouant avec trouble de ses mains sur son pantalon. C’était assez perturbant tout cela. Haru n’avait pas l’habitude de ce genre de chose. Non en fait, le problème était que c’était la première fois qu’il sentait un tel sentiment, un tel trouble en lui. Trouble qui augmenta au « Haru, je t’aime ». Il s’empourpra ne sachant encore moins réagir devant ce dernier. Il joua encore plus avec son pantalon, sachant que trop bien qu’il devait répondre à ce dernier. Il souhaitait juste que cette dernière allait convenir à cet homme qu’il est vrai, il aimait plus que tout au monde, il le savait, il l’avait compris avec son entretien avec Khaos et ses dons…

« - Je ne sais pas… je ne savais pas… Mais… maintenant, je ne veux bien le croire… Je veux revenir avec toi… si tu veux bien ! »

C’était donc aussi simple que ça ? Il s’aimait, donc il pouvait revenir ensemble ? Il n’y avait plus cette histoire de trahison qui n’était pas une ? Haru ne savait vraiment plus comment réagir devant tout cela. Mais une chose était certaine, c’était qu’il voulait réessayer avec Jonathan. Etre toujours dans ses bras, ressentir encore son cœur se serrer quand il l’embrasse… toutes ces scènes qui lui semblaient uniques mais précieuses en même temps.

« - Oui, je veux revenir avec toi et ressentir encore ce que je ressens quand je suis avec toi… »

[....j'ai une impression de re-dit.....étrange......prémonition ou re-dit d'une autre rep? ToT ]

Pourquoi faire simple quand on peu faire compliqué? -comme diraient si bien certains....-
Une expression qui pouvait faire sourire mais qui représentait bien la réalité.
Franchement.
On le faisait souvent remarquer. Un prof sadique lui avait même collé en sujet de dissertation à son bac blanc de français...

Jonathan s'en fichait royalement mais alors à un point...Cette théorie lui prouvait juste une chose. une chose qui était à prendre comme une loi inébranlable et inéluctable de l'univers.
Haru.
Oui, oui, le charmant petit albinos aux yeux rouge. Celui qui triptouillait si nerveusement son pantalon de ses petites menottes. Le seul qui est la peau si douce.
Enfin, passons. Ce n'est pas les charmes d'Haru qui nous intéressent, ou pas ceux-là du moins.

Le temps avait passé depuis leur séparation. Enfin. Brouillon de séparation ou quiproquo ou appelez-l comme vous le voulez. Ca lui avait semblé une éternité et une poignées de secondes. Une seconde suffisamment longue pour qu'il trouve le temps d'aller se souler dans un bar tout de même.
Ce qui était bien c'est que certaines choses n'avaient pas eu le temps de changer.
Et qu'il les redécouvrait alors avec plus de force, et peut-être même, non, il en était sûr, plus de certitude.
Il n'existait rien de plus mignon et de plus touchant que son Ruru.

Jonathan lui sourit avec douceur. il n'avait jamais autant envie de sourire qu'avec lui. C'était normal non? Surtout lorsque la bouche de l'être aimé vous délivrait de tels mots d'amours...
Prononcés avec tant de sincérités, et peut-être de maladresse car il n'en avait pas l'habitude, ils l'atteignaient plus qu'auraient plus le faire toutes les sérénades des joli-coeurs ou Dom Juan du coin.

"Ce que je veux…"Murmura-t-il pensivement…il fit tourner les mots sur sa langue mais ne parvint pas à formuler la suite. Ce qu'il voulait….

Rien.
Haru.
Ses mains s'étaient posées sur ses joues, délicatement. Il ne s'en était pas rendu compte. Elles avaient bougés toutes seules vers la peau rougie et l'avait effleurée, caressée, envoûtées. Voilà, c'était de la faute de ses joues et non pas de la sienne. Et puis maintenant, ses yeux étaient rivés dans les prunelles contre prunelles.

" Rester toujours avec toi…Comme ça…sentir ta peau contre la mienne….te charmer…te faire rougir…que ça ne s'arrête jamais…ou dans longtemps très longtemps."Il sourit.

" Pas avant que le lionceaux soit devenu lion."

Il était persuadé qu'il ferait un magnifique lion, et il se battrait pour garder sa plac,e au moins jusqu'à là. Et au plus jusqu'à ce que le lion n'ai perdu toutes ses griffes. Et encore...

Et puis...Et puis...Et puis il pu être fier d'avoir résisté plus de 15 secondes. Il continuait de lui caresser distraitement la joue lorsqu'il passa à un autre type de caresses, l'embrassant à nouveau. Il pouvait prétendre ce qu'il voulait, c'était une envie qu'il ne lui passait jamais lorsqu'il avait son Haru près de lui.
Trop adorable, trop désirable pour son propre bien, suscitant sans cesse des élans de tendresses, ou de désirs, en l'argenté...

Haru ne se sentait pas vraiment à l’aise, le dire aurait été un euphémisme. Il avait du mal à se faire à tout cela. Pourtant, il aimait Jonathan, il n’y avait aucun doute à cela. Il l’aimait de tout son cœur, même s’il le savait déjà, il en avait prit réellement conscience auprès de Khaos et ses étranges dons qui lui avaient montré une autre façon de voir les choses. Pourtant, ce n’était pas pour cela qu’il était venu à Jona après cet entretient. Non, en fait, il ne l’aurait jamais fait. Par peur ? Non pas vraiment, mais par appréhension et honte plus certainement. Il se pensait sale, honteux, d’avoir osé trahir celui qu’il aimait. Il ne savait pas que tout cela n’était qu’un gigantesque quiproquo. Comment aurait-il put savoir ? Il était tout nouveau dans ce genre de chose, un pantin sans âme qui découvrait tout juste ce que vivre voulait dire…

Et une main se posa sur sa joue. Surpris, Haru sursauta. Il regarda les bras, avant de regarde Jona qui avait prit la parole. Il répondait à ses mots. Mais sa réponse le fit encore plus rougir. Ses mains fines et pâles enserrèrent encore plus le tissus de son pantalon. Pourquoi cette boule à l’estomac ? Pourquoi son cœur se mettait subitement à battre la chamade ? Et pourquoi il avait l’impression de vouloir fuir mais aussi de vouloir s’engouffrer dans les bras de l’homme qu’il aimait ? Trop de question, beaucoup trop de questions et pas assez de réponses, comme si on voulait le garder dans le noir pour qu’il évolue sans aide. Mais il voulait de l’aide… sauf que personne ne semblait vouloir lui en donner.

« - Rester avec moi ??? Mais… »

Le pauvre vira au rouge sang tellement il fut troublé par la déclaration de son amant. Son cœur avait cessé de battre à rythme régulier et les jointures de ses doigts avait viré au blanc tellement il les contractait et serrait son pantalon. Le pauvre Albinos était entrain de nouveau de tomber entre les filets de son dompteur. Il n’était qu’un lionceau curieux qui ne pouvait résister à la présence de l’homme qui le rassurait, le protégeait. Vraiment, il se sentait vraiment perdu, lui, un espion au cœur froid, vide, sans sentiment, fondait comme neige au soleil devant l’argenté. Voilà un étrange talon d’Achille tout de même. Haru le savait, mais ne le regrettait. C’était cela le plus étrange pour lui…

Se ressaisissant, il s’apprêta à reprendre la parole, mais il fut stoppé dans son action par un baiser. Haru devint encore plus rouge. Ses doigts cessèrent alors de maltraiter ce pauvre pantalon. Il ferma les yeux. Se détendre, juste se détendre. Profiter de ce contacte si rassurant et troublant à la fois. Comment Jonathan arrivait autant à le troubler et le déconcerter en même temps. Il voulait que le lionceaux devienne lion, mais comment devenir lion quand on ne veut pas grandir et rester ainsi protéger ? L’albinos en était plus conscient, il le savait. Il avait besoin de cela, pour échapper à ce qu’il faisait, pour échapper à ce qu’il était. Il savait aussi, que cette soirée serait unique, demain, il devra s’éloigner de lui, pas longtemps, mais il avait une mission. Et cette mission était primordiale : espionner Père. Si Jona savait…

Mais pour le moment, il se laissa aller au baiser, toujours aussi tendu, toujours intimidé, mais bien décidé à ne plus s’enfuir devant l’être aimé. Son petit soupir d’aise en fut un début de preuve et son rougissement de plus en plus en plus grand en était la conclusion…

Si Jona avait eu le moindre soupçon concernant sa mission…Il est loin d'être certain qu'il aurait approuvé. Non. Plutôt le contraire même. C'était trop dangereux. Il n'en savait pas plus qu'un autre sûr Père, mais le peu qu'il savait lui suffisait. Ce n'était pas un homme qu'on "s'amusait" à espionner. Même s'il ne doutait pas des capacités de son amant, il n'avait pas envie de le voir s'exposer à autant de risques uniquement pour Keith. Uniquement pour son travail.
Sa fidélité pour le directeur, envers le Réseau n'était pas la même que celle de l'albinos .Certes il ne lui viendrait pas à l'idée de les trahir. Jamais. Ce n'était pas son genre. Seulement, il n'était pas prêt à autant se sacrifier pour son travail qu'Haru. Surtout un travail qui lui avait été en quelque sorte imposé au départ, bien qu'il avait rapidement fini par être volontaire. Une histoire toute emberlificotée guère intéressante.

En tous cas, peut-être le trouble de son albinos influença-t-il de façon inconscience Jonathan. Renforçant son envie de le rassurer, l'apaiser de son mieux, de l'embrasser, de le câliner, de le caresser…
Son lionceau était si tendu. La manière dont il ne cessait de maltraiter son pantalon. Une véritable boule de nerfs, et il en ignorait la raison.
Malgré tout, malgré ce qui semblait le retenir, Jona le sentit finalement s'abandonner à lui. Aussitôt, il se fit plus caressant, plus présent. Approfondissant ce baiser. Caressant sa joue pour repousser ses cheveux sur sa nuque. Entrelaçant ses doigts aux siens de son autre main, pour l'empêcher de plus martyriser son pauvre pantalon.

Jona mordilla doucement sa lèvre inférieure. Il sourit satisfait en la voyant rougir. Voilà, un peu plus de couleur sur ce corps si pâle. Juste ce qu'il aimait. Quand il l'avait vu, vêtu de blanc, dans son kimono, il l'avait trouvé magnifique. Ce n'avait pas été le but de la manœuvre, mais il n'avait pu l'ignorer. Mais cette silhouette blanche dans cet habit blanc, juste rehaussé par ces yeux, charmants par ailleurs, lui avait fait l'impression d'une poupée.
La poupée d'un ange. Mais une poupée toute de même. Un être inanimée, une impression renforcée par son joli masque de glace. Seulement voilà. Tout spectacle magnifique que cela soit, lui il préférait les êtres vivants, et non les jouets inertes.
Son ruru était un lionceau. Pas un morceau de chiffon qui fait 'pouf' et ne bouge plus quand on le lâche au sol. Son ruru lui filerait un coup de patte s'il s'avisait de le laisser tomber! Surtout le matin en fait.

Haru rougissait. Haru soupirait. Haru s'exprimait. Que souhaiter de plus en ce bas monde? Jona était heureux. C'était lui qui faisait tout ça. Qui était responsable de toutes ses réactions. Vraiment, il n'y avait rien de plus jouissif, de plus gratifiant, rien qu'il ne souhaitait plus. Un doigt suivit le tracé de la jugulaire s'étonnant de sentir son sang pulser si fort.

Est-ce que son lionceau se rendait de compte de combien il était désirable à cet instant précis? Non. C'était peu sûr. Haru n'avait pas tendance à avoir conscience de ces choses-là. Mais Jona oui, depuis toujours et encore plus avec l'albinos.
Sa main se glissa au creux de son dos pour mieux le serrer contre lui.
Se rendait-il compte à quel point sa présence lui avait manquée alors qu'elle n'avait durée que quelques jours? Lui, oui, à cet instant, plus que jamais. Toutes les sensations de manque qu'il avait pu ressentir lui revenaient de plein fouet, comme s'il avait peur de le voir s'enfuit d'un seul coup.
Mais ça c'était bien hors de question. Il le sentait bien lui, que le besoin qu'il avait de sentir sa peau était vital. Et son Haru ne souhaitait pas sa mort, n'est-ce pas?

[ Tu me diras si ça te va ?>-<]

Fort heureusement Jonathan n’avait pas le moindre soupçon, et sérieusement, aurait-il vraiment crut que Haru laisse sa mission de côté ? Il était beaucoup trop fidèle à Keith, le considérant comme le père qu’il n’avait jamais eut. Donc, si pour le protéger, il devait affronter le pire des hommes, il le ferait. Jona ne connaissait pas le Haru espion, il ne connaissait que le Haru pantin sans âme. Et cela n’était rien, il pourrait le savoir, s’il le voyait en action, mais si cela était le cas, une certain Ruru se retrouverait assassin de son amant. Ce qui n’était pas envisageable vu comment il est dur de les réunir ces deux là.
Bref, il était tant mieux que l’argenté ne sache pas la mission que son aimé allait commencer dans la nuit…

Mais pour le moment, il n’y était pas encore. Mais il était devant son dresseur, dresseur qui lui apportait assurance, réconfort, bien être. Oui, ces mêmes sentiments que ressentait Khaos avec Keith bien que différent aussi. Sur ce point, l’albinos ne s’expliquait pas. Et voilà qu’il repartait dans des analyses abracadabrantes et surtout hors sujettes de la scène qui était entrain de se dérouler avec lui et non sans lui. Heureusement que Jona veillait au grain et qu’il le ramena sur la terre ferme. Bien que là, ce ne fut pas vraiment le cas, car il toucha à peine le sol qu’il se retrouva sur un petit nuage et surtout tout léger…

Bien que cela ne se voyait pas, vu à quel point il restait crispé à son pantalon. Heureusement qu’il n’avait pas une force herculéenne, car sinon, il en mit en charpie son vêtement. Mais de toute façon, il n’eut guère le temps, car après le baiser déroutant, le baiser captivant, le baiser enivrant, il sentit sa main se faire capturer, sa main se faire enserrer. Quelle était cette sensation de douce chaleur ? Pourquoi ne voulait-il pas que cela cesse ? Pourtant, il était troublé, ce trouble rougit ses joues… Cependant, pour rien au monde il n’aurait voulut que cela cesse. Il aimait ce petit nuage, il était sécurisant, la terre ferme était si effrayante parfois…

Si Jonathan voyait en lui une poupée de porcelaine, Haru lui se voyait comme quelqu’un de plus en plus faible. C’était assez étrange. Depuis un certain temps il avait du mal à se concentré, même si son masque perdurait, quelque chose au fond de lui avait totalement muté, évolué. Jona avait-il conscience qu’en aimant son Ruru, qu’en l’ouvrant, il avait finalement fait découvrir à ce dernier son côté et humain, et par conséquence, selon lui, perdit une partie de ses capacités ? Enfin, ça c’était selon Haru car en fait, il était toujours aussi bon, voir plus, car il voyait à présent les choses sous un autre angle. Mais allez expliquer ça à un lionceaux qui se faisait les griffes sur tout ce qui lui semblait ne pas lui plaire…

Mais bon, Haru ne se rendait pas compte de tout cela, comme il ne se rendait pas compte de l’effet qu’il faisait à ce moment précis à Jona. Il en aurait honte si c’était le cas. Il ne voulait surtout pas troubler l’homme qu’il aime. Mais il se laissa entraîner dans les bras de ce dernier, il soupira d’aise, se détendant tout simplement devant tout cela. Une vierge offerte en sacrifice. Sauf qu’il n’était plus vierge et que le sacrifice serait consentant. Alors, non, évidemment, il ne laisserait pas mourir l’homme qu’il aime. Il ferait tout pour le protéger, car c’était ce que son cœur lui dictait. Et comme fait rare, il écoutait toujours son cœur. Une change pour notre psy…

« - Jonathan… ? »

Il se sentait tout bizarre et il sentait son amant bizarre ? Il ne comprenait pas tout, mais il sentait que c’était important…

« - Il y a quelque chose qui ne va pas ? Tu es tout étrange, comme si tout voulais quelque chose mais que tu ne voulais pas prendre ? »

L’instinct ou l’envi dissimulé ? Tel était la question… Mais ce qui était sûr, c’est que Haru semblait vraiment ange de pureté à ce moment précis…

[Ca me va et j'ai même rep ^___^]

[*attache Jona*Sageuuu répèèèète! Jona: Haru? lia: v_v Désolée.]

Jonathan n'arrivait à déceler aucune des pensées qui tournaient dans sa charmante petite caboche. Il avait beau fixer cette silhouette pâle, ces prunelles pourpres, il ne décryptait aucun de ces cheminements. C'était sûrement un mieux. Il sentait que son Haru avait la fâcheuse tendance de réfléchir à tord et à travers, mais il avait une manière bien à lui de le ramener dans ses filets. Il n'avait pas envie de le partager pour le moment. Pas même avec lui-même, alors encore moins même avec Keith.

Il n'y avait pas plus égoïste que lui en définitive et il le savait parfaitement. Mais si c'était pour pouvoir garder son lionceau rien que pour lui, il serait même prêt à s'en vanter. Sauf que les lionceaux ne sont pas vraiment des créatures qu'on peut garder enfermer plus de quelques instants. Et que tout égoïste qu'il était, il voulait le meilleur pour sa douce créature.

Jonathan sourit, et son sourire se moqua en un léger rire. Il n'y avait que lui, lui pour demander ça. Il caressa tendrement sa joue. Son ange à lui… Comment ne pas fondre devant une telle candeur? Il se demandait encore comme il avait fait pour ne pas le renverser sur le sol sans autre forme de procès.

" Tu es toujours aussi adorable…"

A rester trop près de lui finirait-il par souiller cette pureté? Etait-ce possible au moins? Il en doutait fortement. Haru finirait bien par évoluer. Tout le monde évoluait un jour. Il s'assombrirait peut-être. Mais il l'aurait toujours. Il l'espérait. Sa main se glissa autour de sa taille. Il le coula un peu plus contre lui avec le sentiment qu'il ne serait jamais assez proche. Qu'il aimait sentir ce corps contre lui.

" Tu as raison j'ai envie de quelque chose…" Reconnut-il au creux de son cou avec sensualité, alors que sa main courait dans son dos, sur sa taille. Tiens. Cette chose qu'il venait de trouver. Chose dont il ne se rappelait plus le nom parce les kimonos n'étaient pas sa spécialité…N'était-ce pas l'attache de l'habit? Cette chose qu'il ne fallait surtout pas tirer?

" …de toi…Et Haru? Ressens-tu aussi ce besoin?"

Son souffle frôla la peau fine juste en dessous de son oreille. Il effleura cette même peau de ses lèvres. Haru avait peut-être une mission qui débutait le soir-même. Mais Jonathan n'était pas au courant. Il avait un ange face à lui. Et les Jona ne sont pas capable de résister à l'attrait de pareilles créatures. Alors il allait tenter de le retarder entre ses bras pendant un moment. Qu'il espérait éternellement long. ( Tout le monde peut rêver è-é)
Il laissa ses lèvres continuer à parcourir son cou, espérant que cette délicieuse créature ne se déroberait d'entre ses bras. Parce qu'il la voulait toute à lui maintenant. Moment opportun ou pas. Il n'en avait que faire.
Sur sa cuisse, son pouce avait caressé un moment le dos de sa main, l'incitant à se détendre. Mais ses caresses avaient bien du mal à rester sage ,et cette main avait tendance à dériver de plus en plus sur cette cuisse. Mais il attendait, attendait de voir quelle serait la réponse de son lionceau.

Il était toujours adorable ? Ah bon ? Pourquoi ? Il n’avait pourtant que posé une question. Juste dit ce qu’il pensait en voyant Jonathan, le fixer de cette manière. En quoi était si adorable que cela ? Non, vraiment, des fois, Haru avait vraiment du mal à comprendre sa lune argentée. Mais ce n’était pas grave, au fond, il aimait Jona comme a, même si au fond, il trouvait qu’il ne le méritait pas. Et oui, notre cher albinos était un poils borné dans ses idées. Pour lui, il restait toujours et encore responsable de ce qui s’était passé dans cette chambre d’hôtel, même s’il n’avait rien fait techniquement. Pour l’espion, le fait d’avoir dormit avec quelqu’un d’autre était une faute en soit. Enfin bon, il était plein de bon principe, un modèle de pureté étrange quand on songe qu’il est capable de tuer sans sentiment…

Haru trouva donc cela étrange, mais la suite le fit quelque peu sursauté avant d’incliner très légèrement la tête. Alors, il voulait vraiment quelque chose ! A noter qu’il s’était laissé attiré, sans chercher à se défendre, appréciant que trop la chaleur qui le parcourait quand Jona était prêt de lui. Ca lui avait manquait, même si ça le trouvait toujours autant. Toujours est-il qu’il écouta, un peu plus rouge que la normale, enfin plus rouge qu’il ne l’était déjà, les mots de son amants…enfin… s’il était toujours son amant. Haru ne savait plus vraiment comment situer la relation qu’il entretenait avec le psychiatre. Et il se mit à balbutier à la question posée. Si lui, il ressentait ce besoin ? La question le mit sans dessus dessous.

« - Je… oui… » Murmura t’il si bas qu’il espérait que Jona ne l’ai pas entendu.

Le pauvre, il ne savait plus où se mettre. Non pas qu’il avait honte, non, quand c’était Jonathan, il n’avait jamais honte. Mais il était troublé, comme à chaque fois, quand cela arrivait, il voulait devenir souris. Un lion voulant devenir souris, assez étrange non ? Mais tellement ressemblant à Haru. Un espion très loin d’être comme tout le monde. Même si ce dit espion n’en avait pas du tout conscience. Pour lui, il était juste quelqu’un de faible, qui cachait cette faiblesse en se retirant tous ses sentiments. Il se donnait un masque de froideur, sans vie, sans réaction, sauf quand il était en présence de Jona. Devant lui, il perdait tout contrôle. Son cœur prenait le dessus et il ne pouvait rien faire contre cela. C’était perturbant, déroutant et surtout enivrant. Et ça, c’était vraiment son plus gros problème.

Mais que ce soit un problème ou pas, les données restaient les mêmes. Il était troublé et il avait envi de Jona. Etait-ce bien ? Pouvait-il se permettre alors que dans deux ou trois heures il devait se frotter à l’homme le plus important du Réseau ? Il ne connaissait pas la réponse, mais ce qu’il savait c’était que le touché plus ou moins sage de sa lune argentée ne le laissait pas sans réaction. Il se colla presque inconsciemment contre lui, cherchant cette douce chaleur enivrante. Il pouvait bien, juste un moment, rester et partager un moment intime avec Jona. Il avait encore un peu de temps…oui, juste un peu, rien de plus, rien de moins… Il se consacrerait après totalement à sa mission, pour Keith, pour la promesse qu’il s’était faite… Mais pour le moment…

« - Pardon… » Fit-il pour s’excuser de ses pensées avant de venir cueillir un baiser prude, un baiser d’un lionceau qui montrait que lui aussi il ressentait ce besoin…

[Jona pas touche à Haru ><’’, il n’est pas toi ^^ ! Pas encore ! Hihihi !]

[…t'as pas honte de me le frustrer comme ça? Tu sais qu'on peux mourir de frustration? C'est Jona qui me l'a dit! é-è *joueuse crédule* ]

Il était censé être patient. On ne devenait pas psy sans être un minimum patient même avec tous les pots de vins du monde. Mais plus l'argenté effleurait la peau satinée de son amant, séparation temporaire ou pas, Haru était SON amant, à lui rien qu'à lui, personne n'avait le droit de le toucher, faire rougir, choquer, et gémir hormis lui.
Enfin bref, plus il patientait en le caressant plus ou moins innocent, moins il patientait justement. Là était tout le problème. Son corps n'en faisait qu'à sa tête, et ne se sentait visiblement pas d'humeur très sage, comme le prouvaient ses lèvres qui butinaient un peu trop, et ses mains qui se faisaient trop caressantes, pour ne pas dénoncer une basse tentative pour soudoyer du jury…

C'est que son lionceau était comme une drogue, une fois qu'on y goûtait on ne pouvait qu'en reprendre, encore, et encore toujours plus. C'aurait pu être effrayant si ce n'était pas si délicieux. Dire qu'il n'avait pu réellement y goûter qu'une seule et unique fois…
Contrairement à Ruru, si une personne extérieure s'était avisée de se plonger dans ses pensées, elle n'aurait trouvée aucun élément parasites. Toutes ses pensées tournaient autour du corps qui lui semblait si frêle et fragile, alors qu'il ne l'était pas, contre lui, qu'il devait se retenir de trop embrasser et caresser. Ses pensées le louaient autant qu'elles le damnaient pour son physique autant que pour son âme qui le torturait par l'attraction qu'Haru exerçait sur lui, et par la lenteur de sa réponse.
On lui avait enseigné qu'un anglais de pur souche ,et encore plus un Landford, se devait d'être un gentleman. Et sa culture personnelle, plus que ses cours de psycho lui avait aussi enseigné que renverser sans autre forme de cérémonie sa proie, euh son amant potentiel (quoique enlevez(moi ce 'potentiel' horriblement pessimiste!') pour lui faire subir les derniers outrages, était surtout le meilleur moyen de faire copain-copain avec le canapé et sa propre main, pour la semaine suivante. Moi je dis, que les hommes de cros-magnons qui eux n'ont pas ceux genre de problèmes sont de sacrés privilégiés!
On pouvait aussi dire que niveau quantités de pensées – intelligentes- à la minute, Jona leur ressemblaient dangereusement ces secondes-ci…

Il lui sembla percevoir un doux murmure. Ce fut un souffle si léger, si frêle, comme s'il craignait d'être entendu, que Jona aurait pu douter qu'il fut bien prononcé. Mais c'est étrange comme dans certaines situations, l'attentes de certaines réponses, permissions, bien précises, pouvaient décupler les sens, l'ouïe pour citer un exemple. L'autorisation était donnée ,ainsi que la confirmation du décryptage des signes. Enjoy!
D'abord, changer la position de son plat principal, afin de s'assurer une meilleure dégustation. Jona du d'abord convaincre ses mains voyageuses, qui s'étaient empressées de voyager à nouveaux comme aimantées sur ce corps qu'elles aimaient tant, de se décoller quelques secondes de cette chair tentatrice. Il avait ensuite, sans vraiment réussir à cesser de le caresser d'ailleurs, faire glisser un bras autour de sa taille, et posée une main sous sa croupe. La dernière et non moins périlleuse étape, consista à soulever le poids plume qui lui servait d'amant blotti contre lui, pour le soulever et le faire passer sur lui. Ou plus précisément le faire asseoir sur lui, sur ses propres cuisses. Ce n'était que parce qu'elles savaient qu'elles pourraient explorer, déshabiller, taquiner, torturer, mieux que jamais, et que ses yeux pourraient profiter d'une vision des plus splendides que ses mains avaient accepté de participer.
Mains qui venaient de trouver l'attache du kimono, et l'avaient ôté sans aucun remord, venant aussitôt, à l'assaut de la peau nue de son dos. ( Non, je confirme j'y connais rien en kimono ^^')

Un baiser de son lionceau. Il se sentait fondre. Sublime initiative, plus touchante que jamais de la par de sa perle. L'extase. Que demander de plus? Encore? Un autre baiser fut déposé, légère caresse, avant de dévier lentement de ses lèvres sur sa joue.

" Des excuses. Il ne faut pas, jamais." Murmura-t-il. " Avec moi tu as tous les droits ,et tous les désirs, tu sais. Même celui de me tapre dessus bonnes raisons à l'appui."
Il sourit son regard plongé dans le sien, cueillit à nouveau ses lèvres. Croyant que son Haru s'excusait de sa précédente réponse, faisant preuve d'un regain de timidité. Enfin regain…De sa timidité habituelle plutôt. Une main caressa sa joue, puis vint dénuder une épaule du tissu la recouvrant. Béni soit les kimonos. Tout le monde devrait porter des kimonos, surtout les lionceaux, ça avait l'air assez facile à défaire finalement.

[Pas du tout ^^, je peux même recommencer XD Jona, Tu vas perdre ton Haru si Père découvre qu'il est espionné ]

Haru n’était certes pas des plus à l’aise. Mais il ne réagissait pas de la sorte car il avait dit « oui ». De toute façon, malgré tout ce qu’il pouvait dire ou penser, il ne pourrait jamais rien refuser à sa lune argenté. C’était ainsi, même s’il l’ignorait. Enfin bon, il n’était pas nerveux ou quelque chose comme cela pour les raisons que songea Jonathan. Sinon, est-ce que l’albinos se serait laissé soulevé et déposé sur les genoux de son amant sinon ? Non… enfin si, peut-être… Avec Jona, Haru avait du mal à agir comme il voulait. Mais le problème n’était pas là. Non… mais cela, il préférait le garder pour lui, et profiter, rien qu’un peu, de son amant, avant de partir pour la mission la plus dangereuse qu’il ait eut à faire. Car s’en prendre à père, l’espionner, n’est vraiment pas la chose la plus facile à faire au sein du Réseau.

Haru se mit à rougir timidement alors qu’il sentit son kimono être libéré de toute attache. Jona voulait vraiment cela. C’était assez amusant, si ce n’était pas déroutant aussi. Sans compter cette douce avalanche de baiser qui l’assiégeait pour le troubler que plus encore. Il n’y avait vraiment pas à dire, Jona…son amant… cet homme qu’il aimait le plus au monde avait parfois des idées pas très seines. Mais au fond… peut-être… est-ce cela aussi qui l’avait séduit chez lui… Non… ce n’était pas cela. C’était autre chose. C’était sa façon d’agir avec lui, de ne pas s’arrêter devant son expression de froideur, de vouloir faire ami avec lui. Personne n’avait jamais essayé de faire ça avec lui. Mais là… oui là… Haru se mit à sourire devant cette idée. Il est vrai que dès le début Jonathan s’était montré différent des autres. C’est cela qu’il aime chez lui, en plus de sa gentillesse et sa douceur.

« - Je te frapperais jamais… même si tu le mérites ! » Fit-il répondant sans vraiment s’en apercevoir au quart de tour aux mots de l’argenté.

Il se mit à rougir un peu plus, avant de secouer la tête, alors que le geste faisait doucement glisser le kimono sur ses bras, le liant peu à peu. Mais ce n’était pas important. Il ne voulait pas que Jona croie qu’un jour il pourrait lui faire du mal. Il était la seule personne… avec Keith peut-être… à qui jamais il ne ferait de mal. Il l’aimait beaucoup trop pour cela. Oh oui, bien trop pour osé, ne serait-ce rien qu’une fois, faire du mal à sa lune argenté. Alors il secoua la tête, assez énergiquement, pour montrer sa négation, sa façon de voir les choses. Sans même se rendre compte que par ce fait, il se donnait une mimique des plus adorable. Enfin bon, après tout, Haru reste Haru. Honnête avec son amant, troublé, timide, alors qu’avec les autres, il n’est qu’un être froid et sans sentiments… Un être qui se ferme à tout pour se concentrer sur son travail…

« - Je t’aime trop pour te faire mal. Alors jamais je te taperais… »

Et pour confirmer son idée, prit dans un élan impulsif, il vint embrasser Jona, manquant de les faire tomber tous les deux. Il se sentait si bien là, si libre. Ses bras s’enroulèrent autour du cou du psy, pour le coller contre lui, enfin se coller contre lui. Ne plus le lâcher, juste pour le temps qu’il lui reste. Lui prouver son amour, qu’importe la suite des choses. Ne plus jamais le perdre. Voilà la volonté profonde de Haru qui rendait le baiser de plus en plus osé, rougissant de son geste, mais ne renonçant pas. Pour Jona, il voulait bien faire ce genre de choses. Juste pour Jona et pour personne d’autre. Voilà ce que Haru voulait, voilà ce qu’il ne montrait pas ce baiser enflammé. Car il voulait tout effacer, reprendre à zéro, et gardé pour toujours pour lui cette lumière qui venait de sa lune argenté…

[lia*voit Jona barricader toutes les fenêtres: à l'intention d'enfermer Père. père enfermé= Ruru en liberté qui peut pasle trouver= Jona + de câlins de lionceaux= Ruru vivant= *se fait assomer par lia v_v* ]

Jona ne partagerait certainement pas le même point de vue. Qu'il y avait-il de plus saint que de vouloir déguster en bonne et due forme son lionceau? Ses idées dès qu'elles concernaient Haru prenaient peut-être un tour bien peu orthodoxe, mais tout rien n'était mal quand ça concernait son albinos. Pouvait-il y avoir personne plus adorable, plus innocente sur Terre? Plus apte à être aimée de lui? Que non. Bien sûr, pour pouvoir l'approcher, il avait fallut chercher à briser cette coquille de glace qui semblait entourer son lionceau. Mais après…une fois sa proie déstabilisée, il l'avait fut rougissante, hésitante. Et un autre mot commençant par A. qu'il ne répèterait jamais assez.
C'est ce qui faisait tout son charme. Haru n'était pas qu'une créature timide, il avait aussi son caractère. Caractère suffisant pour qu'il n'ait jamais eu de demande de la part de Keith concernant d'hypothétique doute sur sa fidélité au sein du Réseau par exemple.

Le sourire de Jonathan ne se fit que plus aimant, et attendrit par son empressement à répondre. Il n'avait jamais pensé une seconde qu'il puisse réellement le frapper. Pas même le matin au réveil avant sa précieuse douche salvatrice. Pour lui, il n'existait qu'un unique danger concernant son amant. Celui qu'Haru finisse réaliser qu'il pouvait avoir bien mieux ailleurs. Ou qu'un autre se rende compte de la merveille qu'était sa perle.
Mais Jona était là pour veiller à ce qu'aucunes de ses horreurs n'arrivent.
Il sentit le tissu glisser doucement alors que sa main remontait le long de son dos. Son Haru semblait en plein débat intérieur. Ses yeux brillèrent d'amusement lorsque ses cheveux blancs volèrent. Il s'écarta légèrement pour pouvoir l'admirer.
Qu'il était adorable, et beau. Murmuraient silencieusement ses lèvres sans un souffle alors que ses yeux ne perdaient pas une miette de ce spectacle. Venant frôler son visage en une tendre caresse, il repoussa doucement une mèche claire qui l'empêchait d'admirer le visage aimé.

" Je n'en doute pas Haru…" Mais le reste de ses paroles sans guère d'importance furent coupées par les lèvres du lionceau sur les siennes. Sous la surprise, Jona manqua bien de se retrouva plaqué au sol par cet élan soudain, mais se rattrapa en prenant appuie sur son bras. Remi de sa surprise, il ne pu par contre par se remettre de la sensation procurée par un Ruru bien enthousiasme. Voilà. Il se sentait quitter Terre. S'il avait su comment faire pour apprendre à voler, il aurait tenté le coup beaucoup plus tôt.

Le message était complètement passé. Un bras fut passé autour de sa taille comme pour supplier ce corps de ne pas tenter de s'éloigner l'élan passer à présent, et de rester ainsi blottit contre lui, glissa dans son dos.
L'argenté laissa son amant mener l'échange à son rythme, parce qu'un Haru qui prenait des initiatives comme ça, ça n'avait pas de prix, et que c'était comme les animaux sauvages, il ne fallait surtout pas l'effaroucher par une simple maladresse, le laisser lui montrer qu'il l'aimait.
Sa main se posa se posa doucement sur sa nuque gracile, la caressant doucement. Si Haru avait voulu rendre sa lune argentée plus réactive que jamais, enflammer ses sens et son cœur, c'était réussi. Sinon, c'était largement raté…
Puis ses mains reprirent peu à peu leur doux voyage sur son corps, repoussant le tissu lorsqu'il les gênait dans leur quête, se faufilant dessous lorsque le repousser s'avérait impossible. Elles se glissèrent entre leurs deux cops, effleurant ses flancs, s'amusant à faire naître des petits frissons sur la peau sensible, s'égarèrent sur un ventre blanc, y dessinèrent un message mystérieux avant de remonter à l'assaut d'un torse pâle. Elles évitèrent consciencieusement les petits reliefs de chairs qu'elles y trouvèrent, pour mieux les frôler à pleines paumes, firent marche arrière pour mieux venir les découvrir, et taquiner.
Elles étaient à l'image de sa bouche, douces, tendres, cajoleuses, destinées à inviter son amant à se détendre pleinement et se laisser à aller à ses désirs, et ses désirs d'initiatives.

[Jona ><' dois-je rappeler que pour son travail, Haru est capable de soulever des montagne ? Alors enfermer Père -_-'' ]

Haru avait agit sou le coup d’une impulsion. Lui calculait tout, ne laissait jamais rien se passer sans qu’il ne le contrôle, avait laissé son cœur agir de lui-même. La raison était simple, il voulait prouver à tel point, et ce malgré tout ce qui c’était passé en si peu de temps, qu’il l’aimait plus que tout. Que jamais il ne renoncerait à cet amour. C’était un peu enfantin, surtout maladroit. De même que certainement pas divin. C’était en réalité le premier baiser qu’il donnait. Le tout premier. Avec maladresse, mais aussi farouchement. Il rougissait aussi, mais sa volonté ne s’ébranlait pas. Il voulait fournir cette preuve, aller plus loin, recommencer à zéro, prouver ce qu’il ressent de plus en plus fortement en lui… Aimer était si nouveau. Aimer était si étrange… Aimer était si apaisant…Aimer donnait du courage… aimer donnait des ailes…

Il partagea ainsi donc son premier baiser, s’offrant naturellement à sa lune argentée. Lune argentée qui surpris au début, décida de « profiter » de la situation, reprenant son exploration… perverse ? du corps de son amant. Mais il laissa Haru seul avec le baiser, le laisser mener l’acte, sans lui faire le moindre reproche. L’albinos le remercia intérieurement pour cela, sachant très bien ce que Jona savait pour lui. Il était timide, fermé, et assez innocent, mais pas complètement bête. Et pour avoir déjà partagé cette scène avec Jona par le passé, il savait très bien quelle chance – si on pouvait nommer cela chance – il lui offrait. Il essaya de faire au mieux, rougissant toujours plus alors que la main de sa lue argentée lui procurait d’étranges sensations. Il en sentit son corps frissonner, lui faisant ainsi échapper un gémissement.

Gémissement qui faillit faire rompre le baiser de Haru, gêné plus que tout par sa réaction. Mais ce ne fut pas le gémissement qui finalement fit rompre l’étrange baiser. Mais le manque d’air. Inexpérimenté, l’albinos n’avait pas fait attention à ce genre de détails. Et l’attaque sournoise de ses grains de chair ne l’avait pas vraiment aidé à trouver un rythme idéal. Il se sentait tout fiévreux, tout étrange. Son corps était comme un torrent de lave. Mais en même temps, l’ivresse était de mise. En clair, il était tout bizarre, les yeux embrumés par un début de plaisir, les joues complètement rouges. Il fixa alors Jona, se décollant juste un peu pour mieux le voir. Il se sentait tout drôle, et il en était heureux. C’était ce qu’il voulait. Il se mit alors doucement à sourire, inclina légèrement la tête, faisant ainsi glisser ses mèches blanches sur son visage rougit…

« - Je t’aime… »

Il s’enroula contre le torse de Jona, ne bougeant plus, cherchant juste le contact de la peau de son amant, sur sa peau brûlante. Si Jona avait voulut réveiller son corps il avait réussit. Même l’esprit de Haru était d’accord. Un cadeau particulier en l’honneur de l’homme aimé. Rien de plus, si ce n’est son amour éternel… Haru glissa s main sur le torse de Jona, restant en dehors, sur le tissus, cherchant juste son contact, sa réalité, pour ne pas se perdre dans ces sensations, plus si nouvelles, qui l'envahissaient.