Chambre 157

Mais voilà uen victime totalement consentante.
Même plus que cela..
Non,à ce stade on ne pouvait pas parler de victime.
Une victime ne se collerait pas ainsi contre son bourreau.
Non, ça c'était sa pauvre petite chose.
Son Haru à lui.

Et accessoirement aussi...
Son futur petit dej'.
Vivi, si on lui offrait une aussi charmante créature comme ça sur un plateau, il n'allait pas faire le difficile.
Oh que non.

Son autre main glissa sur son ventre plat.
Caressant avec délice la peau douce et soyeuse.
Hum....
Non vraiment, il adorait cete peau blanche.
D'ailleurs ses lèvres dérivèrent pour mordiller à nouveau son oreille.
A faim.

Si si ! Haru était une victime...
Jona était comme le serpent ( c'est le cas de le dire vu ton avatar ^^'' )..
Il hyptonisait ses victimes et les raliait à sa cause...
Il y a triche...
Mais bon, Haru avait ses tords..
Il était amoureux...
ralala l'amour...

Et devant le grigniotage abusif de Jona, l'albinos ne put que frissonner.
Comment résister à un tel toucher...
Ses doigts se saisirent du vêtements de Jona, alors que son ventre se contractait doucement...
C'était lui ou il faisiat subitement chaud là...

Pas de doute !
Il y a triche !!!!

[et voilà z'arrive contrainte et forcée T_T;; ]

Keith avait une nouvelle mission pour Haru.
Le problème étant qu'il ne pouvait pas lui passer par les voies "officielles."
Il était donc obligé de venir lui donner lui-mêem le dossier en main propre.

Autant dire que son espion avait intéret à être réveillé.
ET coopératif.
Et pas entrain de copuler non plus.
Mais ça il ne pouvait pas le savoir.
C'est que pour tout avouer, il était d'une humeur massacrante le directeur ces derniers-jours.
Il frappa sèchement à la porte.

[ Mdrr...forcée... mouai ! Disons que tu en tire un certain avantage quand même ^^'' ]

Bah Keith serait content !
Son espion était réveillé, et donc approchable...
Pour le coté copulé, bah euh... disons que c'était pas très loin...
Mais un certain coup à la porte coupa tout effet...
Haru grogna..
Quel était l'iodiot qui osait venir chez lui... ?
Le matin ?

Il soupira et s'échappa encore une fois des bras de Jona ( tu vois XD Jona, j'arrive tjrs à mes fins ! Mouahhhhh )...
Il le regarda avec des yeux désolé...
Mais bon, on avait cogné...
Ne se souciant pas de sa tenue...
Après tout, il était chez lui...
Il alla ouvrir....

Imaginez sa stupeur en découvrant Keith derrière la porte...
C'était rare quand ce monsieur se déplaçait en personne...

" Keith ? Que... Que faites vous là ? "

L'albinos avait reprit sa mine froide...
Haru était de retours...
Enfin, il n'était plus le lionceau quoi...
Mais l'espion..

[bilan: un jona au coeur brisé et à la vengeance qui ne va pas tarder, un keith de très mauvais poil, une lia explosée de rire]

Un...
deux ...
tr...a il ouvrait.
Pas trop tôt.
Et Keith regretta de s'être déplacé.
Son regard se posa alternativement sur la tenue débraillée du jeune albinos, et la marque rouge sur son coup.
D'acoooord.
Il n'avait pas besoin qu'on lui fasse un dessin.

Il ne voulait même pas jeter un coup d'oeil dans la pièce.
Ll n'étiat pas venu pour voir le salon des horreurs.
Et si c'étiat la personne qu'il pensait qui avait fait cette..marque.
Keith ne tenait pas à la voir.
Sans un mot, glacial, le directeur lui tendit la pochette contenant son ordre de mission.
Ceci fait il tourna les talons.

"T'attends votre rapport sous de brefs délais."

Et dans une autre tenue si possible.
Il n'attendit pas la permision pour partir.
Il avait une tonne d'autres choses à faire.

[ Roh... Haru se fera un plaisir de consoler Jona... plus tard... pour Keith, il est juste jaloux ^^'' ]

Haru cligna des yeux et attrapa la fameuse pochette.
Il ne fit aucune remarque...
D'ailleurs, ça ne lui serait pas venu à l'esprit...
Il n'était pas suicidaire notre albinos...
Ca se voyait comme au milieu du nez qu'il n'était d'humeur chaleureuse..

" Bien ! Vous pouvez compter sur moi ! " se contenta t'il alors de dire...

Il ferma la porte, et se tourna vers Jonathan...
Il lui fit un doux sourire...
Mais ce demanda ce que Keit pensait de ça...
Il effaça vite cette idée...
Il entendait la réponse qui hurlait dans ses oreilles...
Pas assez polis pour être écrite ici...

Il soupira...Puis regarda le dossier...
Il était curieux de sa mission, mais Jona était là...
Et c'était ce qu'il croyait que ça soit ( et c'est quoi au fait ??? XD ^^'' ), sa lune argenté ne devait pas savoir...
Il soupira encore...

" Je crois que le travail m'appel ! Tu peux rester si tu veux ! Moi je dois partir ! "

Il se dirgea vers son argenté ( qui doit maudire la propio de son lionceau ^^'' )...
Il lui vola un baiser...

" Excuse moi ! Mais pour Keith vienne en chair et en os..."

Il ne termina pas sa phrase...
Jona devait comprendre...

[ keith jalouxOo? agru? Quand a jona..je te préviendrais quand il arrêtera de faire des poupées vaudous à ton effigie >-> ]

Jona entendit frapper.
Et vi son casse croute lui echapper avec un désespoir croissant.
Ha mais noooon!
Ils avaient pas le droiiit!
S'il tenait le responsable de tout ceci: couic!
Ca lui apprendrait à vivre à celui-là!

Il eut juste le temsp d'apercevoir un bout de keith avant qu'il ne s'en aille.
Question: qu'est-ce qui ammenait celui qu'il poursuivait pour l'avoir dans son bureau depuis des années chez SON haru?
C'était son amant secret?
Fu fu....arrêtons là le massacre.
Vu le dossier c'était sûrement plus sérieux.

"Ce n'est pas grave. Je vais y aller aussi."

[ Vi Jaloux ! Car il est trop borné pour avouer un amour * songe à Kontan* Et pourJona bah euh si je lui vend haru pour toujours ? Ca ira ?? ]

Le visage d'Haru se décomposa...
Jona ne semblait plus aussi joyeux..
En même temps c'était compréhensible...
Il soupira et posa le dossier sur le petit bureau à l'entrée...
Puis il se dirigea vers Jonathan...

Il s'arrêta devant sans le toucher, sans trop l'approcher...
C'était sûrement mieux ainsi...
Puis il soupira... à nouveau...
Il n'était pas vraiment à l'aise...
Jona devait se poser une tonne de question...
Keith qui se déplace en chair et en os...
C'est sûr que ça solicite des questions...

" On se voit ce soir ? Hein ? Je viens te chercher à ton bureau..."

Haru espérait que la mission lui prenne pas trop de temps...
Mais ça on ne le sait jamais vraiment...

" D'accords ?? "

[*retient Keith pour qu'il ne tue pas Tenshi* oo ola calme O.O;; Jona:=_= *pas convaincut, craque la tete d'une poupée]

Et bien, son Haru en faisait une de ses tête.
Pas juste avec lui il n'arrivait pas à le laisser mariner dans son jus.
Il était trop mignon pour son propre bien...
Des questions ça oui, il s'en posait.
Comment faire autrement?
Mais il savait aussi que ses questions..
Il n'avait pas le droit de les formuler à voix haute.
Jona soupira silencieusiement.

"Oui on se voix se soir."

Il prit délicatement son menton pour le lever vers lui.
Et voler chastement ses lèvres.
S'écartant il esquissa un sourire malicieux.
Contrairement à ses yeux.

"Mais fait attention, je risque de prendre ça pour une proposition."

Sa manière à lui de certifier qu'il ne lui demanderait rien sur cette visite impromptue.
Il rectifa sa tenue d'un geste de la main.
Et sur un dernier sourire sortit.

" A ce soir."

[ erff ^^'''... *songe a envoyer Miguel à Keith ! Pour des calins ^^''* mezant Jona ! Pour la peine plus de haru ]

Haru sourit timidement...
Mais au moins il était sûr que Jona restait lui-même.
Ca le réconforta...
Au moins, il le verrait ce soir !
Et ça, ça vallait beaucoup pour l'albinos...

Il secoua doucement la tête et se mit doucement à rire...
Jonathan était vraiment une perle...
Haru n'en méritait pas tant que ça...

" Si tu es sage ! Et si tu m'apportes mon plat préféré ! A toi de découvrir quoi ! "

Il ne le cherhcait pas..
Juste un peu...
Une petite provocation amoureuse..
Rien de bien méchant...

Il le regarda ensuite partir...

" A ce soir ! "

Puis soupira...
Et ouvrit la famuese envelloppe...
Il lut le contenu et blémit...
Keith se moquait de lui...
C'est pas parce qu'il travaillait que pour lui maintenant qu'il était reegué au rang de bonniche..
Il gromela...
Tout en allant s'habiller...
Puis, toujours dans le même ton...
Il sortit pour aller chercher ce que Keith voulait...
Un paquet...
Non mais, on aura tout vu...

[ Ca c'est bien vrai XD ^^'' ]

Un autre jour...

Haru avait rejoint son appartement. Il n'était pas plus avancé et était encore plus inquiet pour Keith. Chose qui n'arrangeait pas son état mental. Il avait essayé de mettre de côté son histoire avec Jonathan, mais le vouloir était une chose, or quand on cœur est décidé à restait ouvert, il est difficile de colmater la douleur et échapper à tout cela. Pourtant il le devait. Cela était primordiale… Pour son bien être, mais aussi Pour Keith. La situation semblait vraiment périeuse. Il avait encore des " frissons " après avoir ressentit cette étrange sensation de danger.

L'albinos se dévêtit et se dirigea vers la salle de bain. Il fit couler l'eau et se glissa sous la douche. Visage fermé, il analysait tout ce qui s'était dit durant ce bref entretien. Il avait comprit que Le dénommé Khaos se méfiait de lui, mais Haru pensait la même chose de ce dernier. Il comprit aussi que ce garçon était loin d'être normal. Sous ses airs d'enfant doux, Haru avait ressentit une méfiance et un danger qui était loin d'être prit à la légère. Il ferma l'eau et attrapa sa serviette et commença à se sécher. Il y avait aussi cette discussion en Japonais. Le garçon était surveillé. Par qui ? L'homme qui avait le Réseau sans dessus/dessous ? Le tueur ne savait pas. Il avait trop de donné manquante et il n'aimait pas ça… Il enfila alors un caleçon et se dirigea vers sa chambre.

Il avait décidé de se coucher. Il comprenait mieux en dormant un peu. C'était beaucoup pour une seule journée. Jonathan, puis la découverte des problèmes de Keith, la rencontre avec l'autre Albinos du Réseau et enfin ce rendez-vous à l'extérieur avec justement ce dit Albinos. Il ferma les yeux, son esprit ne cessa ne travailler. La nuit passa, il ne trouva pas le sommeil. Au levé du jour, il se leva. Il rejoignit et se mit à travailler. Il décida de trouver le plus de renseignements possible sur son rendez-vous de onze heure. Il trouva très peu de chose, le niveau de sécurité dépassait ses compétences informatique. Il faudra qu'il répare cette lacune par la suite, il devenait trop faible pour protéger Keith.

Les heures tournèrent et l'heure de partir vint enfin. Haru se prépara. Il avait opté par une tenue de civile. Un Kimono noir habillé de fleur de cerisier rose pale, cinglé d'un obi blanc. Une fois prêt, il prit la direction du centre ville. Il avait emmené également un brouilleur, qu'il avait dissimulé dans la manche de son Kimono.

Jona avait dit à L qu'il irait parler à Haru. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire. Pour une fois il avait l'impresion que son assurance naturelle était partie en vacance. Et il avait été hors de question qu'il songe à aller trouver Haru sans elle.
Bon.
Il était devant sa porte. Jona avait réussit à se traîner jusque devant sa porte. Mais pas à frapper. Comment était-il censé lui parler maintenant? Ca n'allait pas être aussi facile que de jouer les séducteurs. C'était bien pour ça qu'il avait toujours évité ce genre de situation.
Bon.
Maintenant qu'il était là à fixer cette porte comme l'imbécile qu'il était autant frapper. A la une, à la deux et voila c'était pas plus compliqué que ça. Il ne lui restait plus qu'à attendre qu'Haru ouvre. Sauf s'il décidait de ne pas ouvrir, ou qu'il était absent. Et là il aurait vraiment l'air bête. Ou soulagé. Il n'avait pas encore décidé.
Ce n'est pas qui n'était pas heureux, -positivement soulagé, heureux, aux anges ce que vous voulez- qu'il ne l'ai pas trompé. Et que L ne l'ai pas trahit. Non c'était pas ça le problème .C'était la suit le problème. Etrange comme ses pensées pouvaient tourner en boucles ces derniers temps....
Ah.
Il n'était pas là son- il avait encore le droit de dire 'son' vous croyez?- albinos? Tant pis le psy allait devoir repasser plus tard.

Le rendez-vous avec Khaos avait enfin aboutit ! Haru se retrouvait avec une nouvelle mission ! Mission qu’il apprécierait de mener au bout ! Il était – comme finalement le tueur l’avait bien comprit – prêt à tout pour protéger, l’homme qui pour lui était un père ! C’était assez étrange ! Et encore plus en songeant que Haru acceptait ce sentiment qu’il refoulait encore en lui, il n’y a pas si longtemps de cela ! Son entretien au salon de thé avait été plus constructif que jamais notre Albinos n’aurait put s’en douter !

Haru était donc rentré au réseau ! Plus précisément, il prit la direction de son appartement ! Il revoyait toutes les informations qu’il avait reçut, les reclassant de manière à ne rien perdre et traiter le tout avec la meilleure performance partout ! Il arriva alors dans le couloir menant à ses quartiers ! Mais un imprévu le laissa entre deux pas ! Un pied en suspens ! Il ne bougeait plus, sa présence s’effaçait instinctivement alors que simultanément son cœur se mit à battre à tout rompre dans sa poitrine !

L’espion avait de la visite ! Et pas n’importe quelle visite ! C’était Jonathan ! Que faisait-il là ? Que ce passait-il ? Pourquoi est-il là ? Que de questions mais pas de réponses ! Haru savait que pour avoir ses réponses, il devait révéler sa présence ! Mais devait-il le faire ? Après ce qu’il avait fait ? Avait-il encore le droit d’espérer ? De lui parler ? Il ne savait pas ! Il détestait ce doute qui s’emparait de lui ! Car ça lui rappelait une chose qu’il avait ressentit il n’y a pas si longtemps que cela ! Dans la journée ! Il avait là aussi réalisé une chose… Que son sentiment d’amour pour Jonathan était aussi fort que celui de Khaos pour Keith, même si dans un sens, ils étaient différents…

Il soupira, révélant ainsi sa présence ! Il s’avança alors vers le psy – qui finalement n’avait pas à revenir plus tard – et prit alors la parole, gardant encore une fois, ce masque froid qu’il avait revêtu pour ne plus le quitter ! C’était tout du moins sa décision actuelle !

« - Bonjour… » Fit-il tout simplement sans savoir quoi ajouter de plus … Même si finalement, venant de Haru, c'était déjà un grand pas !

Un léger soupir le fit se retourner. Haru. Peut-être n'aurait-il pas besoin de repasser finalement .Ses oreilles avaient-elles sifflées pour qu'il soit ici? Où est-ce qu'il avait suffisement appitoyé une instance supérieure pour qu'elle décide de lui envoyé ce petit coup de pouce.
Enfin non, peut-être pas un coup de pouce, parce qu'il n'était plus si sûr de pouvoir lui parler maintenant. Non, rester calme ,et rattraper sa confiance qui se carapatait au galop. Voilà. Ne pas imiter sa confiance. C'était capital pour que son boruillon de plan ai une chance de fonctionner.

Jonathan l'observa sans bouger. Une part de lui se réjouit des petits signes qui indiquaient qu'il n'était pas au meilleur de sa forme. Mentale bien entendu. Déjà, il avait l'air aussi....froid que la dernière fois .Etait-ce une sorte de refuge pour lui cette...froideur? Un masque? Oui, les gens se cachaient souvent derrière des masques. Mais face à lui tout de même...
Peut-être cela voulait-il dire qu'il lui avait un minimum manqué. Que ça l'avait touché. Non, réflexion stupide, il était sûr que ça l'avait un minimum touché . Que le sentiment provoqué ne lui eut été du soulagement ,de la déception ou de la peine, il y avait eut réaction. Forcément!
Ou alors il allait en perdre son latin -qu'il n'avait jamais eut de toute manière: trop ennuyeux.

"Hello."Répondit-il doucement dans sans le quitter des yeux, continuant son inspection silencieuse. Hésitant surtout à faire le premier pas.

" Il faut qu'on parle."Capitula-t-il finalement.Oui, et tenter de réparer si possible cette erreur monumentale.

Hello ! Voilà une réaction qui ressemblait parfaitement à Jonathan. Dans un sens Haru était soulagé, dans l’autre… dans l’autre il n’osait le regarder sans se sentir affreusement honteux devant tout cela. Il connaissait ses sentiments, il svait ce qu’il voulait, pourtant, il ne tenterait rien pour obtenir ce qu’il voulait. Car tout simplement, il avait fait une chose horrible qu’il ne se pardonnerait pas. Même si ce n’était pas volontaire, même si jamais il ne referait un tel acte, c’était trop tard. Il avait perdu la seule personne à qui il avait ouvert son cœur et abaissé son masque…

Enfin ce fut ce qu’il pensa un bon moment. Mais la seconde phrase de Jonathan le laissa un peu sans réaction. Même si en même temps, il aurait du se douter que si le psychiatre était là c’était bien pour une raison. Et lui parler semblait la raison la plus logique. Même son esprit avait quelque peu du mal depuis son rendez-vous d’affaire avec Khaos. Gardant alors son masque, même si ce simple geste lui coûtait trop, il prit à son tour la parole. Il avait décidé de ne plus faire de mal à son…petit ami ? Non… il n’était plus cela à cause de sa stupide erreur… Et le meilleur moyen était de se fermer complètement et de s’éloigner de lui…

« - Pourquoi ? Nous nous sommes tout dit je pense ! Je vous ai trahit et vous m’avez quitté ! Rien de plus… »

Comme ces mots furent durs à dire ! Comme il voulait oublie tout cela, abaisser ce masque et plonger dans les bras si réconfortant de la personne qui resterait toujours à ses yeux sa lune argenté. Mais il savait que ce n’était pas possible. Alors, il se montrait dur, voir presque désagréable, espérant ainsi faire renoncé le psy. Il ne voulait certes pas le quitter, mais il n’avait guère le choix, à moins de faire un voyage dans le temps, mais cela était impossible…

Il s’avança vers jusqu’à sa porte, s’arrêtant à quelque centimètres de Jonathan…

Jonathan eut une réation étrange à ses paroles. Oui, vraiment étrange. Comme si on avait enfin poussé le bouton 'on'. Le retour de Jona, entier et en pleine forme. L'entendre déblatérer de telles bêtises lui avait rendu tous ses moyens. Et en même temps, il n'en attendait pas moins de lui.
Et ça lui donnait envie de sourire. Un grand sourire. Un de ceux qui vous mange tant le visage qu'on se demande comment c'est possible.
Il ne le fit pas encore, se contentant de garder son sourire habituel.
Maintenant, il savait exactement comment il allait agir, et réagir.
Pauvre Haru.

"Justement. Il faut qu'on en parle."

Profitant de leur proximité, il lui donna une légère taloche sur le crâne. Identique à celles que donnent parfois les mères à leurs enfantsd, pas méchantes. Qu'Haru puisse être dangereux, Jona n'en avait strictement rien à cirer. On était inconscient pas nature dans sa famille. C'était Haru. Point.

"Et arrête de me vouvoyer. je ne sui pas ton contrôleur fiscal que je sache, si? Tu me fais entrer? On sera plus à l'aise pour parler."

C'est qu'il avait deux-trois petites choses à lui expliquer. Il ne savait pas encore comment. Mais il allait le faire. Ou du moins faire de son mieux. Au pire, il meublerait avec bêtises savamment tournées comme il savait si bien le faire.
Evidement, il valait mieux pour l'albinos qu'il obéisse. Non, de toute manière, il allait obéir. C'était obligé. Jonathan n'envisageait même pas la possibilité qu'il puisse lui dire 'non'. Impossible.

Haru ne réalisa pas tout de suite le retour en force de Jona. D’ailleurs son sourire ne fut pas vraiment une alerte pour Haru. Bien mal l’en a prit ! Car le pauvre ne savait vraiment pas à quoi il allait avoir à faire. Pourtant il devrait avoir une petite idée, mais avec tout ce qu’il lui était arrivé dans cette simple journée, il avait l’esprit qui n’analysait pas assez vite pour les circonstances. Et il le comprit que trop tard, Jonathan venait de prendre la parole et exposait de manière très sûr son poing de vu. Etrangement, Haru se trouvait dans un cul de sac. Et le pire, c’est qu’il ne savait pas comment il était arrivé là !

« - Pourquoi ?... »

Il n’eut guère le temps de continuer. Car un Jona motivé est égale à un Jona qu’il est dur d’arrêter. Sur le coup, il se retrouva avec une sorte d’obligation d’inviter le psychiatre chez lui. Et Haru n’y tenait pas vraiment. Car le savoir à proximité et de ne plus pouvoir se lover dans ses bras c’était extrêmement douloureux. Il fut alors tenté de dire non, et vous savez quoi ? Il ne le fit pas… quelque chose en lui était curieux de savoir de quoi il voulait parler. Encore cette curiosité, qui si mes souvenirs sont bons, avait déjà unis ces deux jeunes gens… Et séparé aussi…

« - Fait comme vous… tu veux… »

Il baissait les armes ! Il n’avait jamais été de force de lutter contre un Jona aussi motivé. Il ouvrit donc la porte et rentra chez lui ! Il laissa la porte ouverte pour permettre à l’argenté d’entrer s’il le souhaitait vraiment. Il se dirigea vers le salon où il s’installa par terre, face à sa petite table de salon… Il avait retiré ses chaussures à l’entrée de chez lui et était à présent assit en tailleur, restant toujours aussi froid…

Ruru aurait vraiment du se méfier. Il devait être écrit queqlue part, cette règle de survie ' Lorsque que le Jonus Landuforius est en pleine forme, vous êtes priez de l'éviter.' Surtout quand on lui laisse le champs libre, comme maintenant. Et encore plus lorsqu'il se laissait guider par son instinct. C'est à dire qu'il était encore plus imprévisible que d'ordinaire.
Parce que même lui, ne prévoyait plus ce qu'il allait faire.

Jonathan entra dans son appartement, refermant la porte derrière lui. Sans répondre à sa question. La réponse viendrait plus tard. Pour l'instant il mettait ses chaussures KO et les garaient bien sagement à l'emplacement réservé à cet effet. Puis, avec l'assurance qui le caractérisait tant, il prit tout son temps pour s'assoir bien tranquillement au côté d'Haru. Juste en face pour être précis. Histoire de ne pas le perdre de vu. Et de l'obliger à la regarder un minimum. Car même s'il baissait les yeux, à moins de mettre sa tête dans ses genoux, il était censé avoir une vue imprenable sur ses chaussettes Titi. Aujourd'hui il avait choisi les Ti, mais il avait aussi les Betty Boop, les Grominets, les Bip Bip et autres joyeusetées pas du tout sérieuse.
Remarquez, un Jona sérieux, n'est pas un Jona.
Assis, le psy prit le temps de remonter une peu ses chaussettes, retroussant queqlues secondes son pantalon avant de le remettre soigneusement à sa place. Il fit craquer ses mains, comme s'il était seul dans la pièce, et leva les yeux vers Haru. Toujours aussi silencieux.

L'homme était conscient de la curiosité d'Haru. C'était son plus grand atout. Et il fallait avouer qu'il en jouait un peu. Haru était toujours aussi...inexpressif, peut-être un peu plus curieux de secondes en secondes, comme il l'avait espéré. Mais l'albinos pouvait arborer autant de masques qu'il le souhaitait, Jona était persuadé qu'il trouverait le moyen de lire à travers tous.

" Lind Taylor, est un amnésique chronique. Je le connais depuis plusieurs années, et ma foi, c'est mon meilleur ami."Commença-t-il doucement sans le quitter des yeux.

" Mais comme il ne supporte pas son nom, il se fait surnommer...L."

Bon, Haru venait de laisser Jonathan entrer chez lui. Jusque là, tout allait bien. Bien qu’il était autant curieux de savoir ce qu’avait en tête en ce moment le psychiatre. Et comme lui dirait son petit doigt, sauf que Haru n’entendait pas son petit doigt. Non, hélas, son esprit avait été détourné par l’odieux stratagème qu’était les chaussettes fantaisistes son invité forcé. Sur le coup, le message d’alerte n’atteignit pas son but et Haru se retrouvait à la merci d’un Jonathan plus en forme que jamais. Et dire les SOS ne marcheraient pas pour la suite. Pauvre Haru. Quoique pauvre Jonathan aussi ! Car un Haru perturbé, ce n’était pas forcement non plus une bonne affaire…

Mais bon, le moment n’était pas encore là, mais aux chaussettes détourneuses de message d’alerte. Bref, donc pas de messages d’alerte, juste un Haru amusé, même si ça ne se voyait pas, par deux Titi identiques. Il n’avait jamais remarqué que ce dernier ait une telle garde robe. Comme quoi, il ne le connaissait vraiment pas le garçon qu’il était censé aimé. Cette idée le fit se fermer encore plus et son regard se voila avant de se dévoiler de nouveau. Jona venait de prendre la parole. Et entamait justement le sujet qu’il ne voulait surtout pas entamer. S’en voulant assez comme ça…

Il n’avait comprit immédiatement de quoi ou plutôt de qui Jona voulait parler. Il comprit que trop tard, et resta sans réaction un bon moment. L. était égale à Lind qui était égal à meilleur ami. Il sentit encore plus coupable. Il baissa les yeux automatiquement pour retomber sur… ces chaussettes extravagantes. Chose qui lui fit relever les yeux. Il soupira, il était où son message d’alerte là ? Il venait de se faire piéger comme un débutant… Ce n’était pas normal cela. Il soupira avant de finalement prendre la parole à son tour, ayant hésité pas mal ne sachant pas vraiment quoi dire sur le coup…

« -… Et ça change quoi ? … »

Bon ce n’était pas ce qu’il avait voulut dire. Mais son système de protection s’était activé ! Curiosité ou pas curiosité…

Héhé, la technique des chaussettes marchait toujours .Et puis d'abord elles étaient très jolies ses chaussettes. Il les aimait beaucoup lui, c'étaient ses chaussettes. Jona avait bien tenté de faire comprendre sa découverte extravagante à son examinateur à l'université 'L'utilité des chaussettes thérapeutiques'. Mais...l'homme n'avait pas parut vraiment emballé, aujourd'hui encore il ne comprenait pas pourquoi.
C'était pourtant une idée révolutionnnaire qui aurait eu un succès fou il en était certain! Ruru en était la preuve!

Le rapport? Aucun pour le moment, il faisait juste les présentations. Il ammenait le sujet, lentement, avec précaution. Enfin, on pourra dire ça qu'après. On ne savait jamais avec lui.

" Tu vas bientôt voir. Ce n'est pas le plus intérressant." Répondit doucement Jonathan sur le ton d'une banalité. On aurait pu croire qu'il parlait de la météo. Sauf qu'il ne parlait jamais de météo. Hormis des présentateurs.
Il ne détachait pas ses yeux de ceux d'Haru. Il les avait attrapé au passage et n'était pas près de les relâchait .Ca ne faisait que renfoncer le poids de ses paroles pourtant légères.

" L vois-tu, a tendance à perdre le mémoire n'importe quand, et de tirer des conclusions trop hatives .Comme avec toi. Il ne s'est rien passé ce soir-là Haru. Rien."

Non, finalement Jonathan n'apprendrait jamais le sen du mot 'tact'. C'était une option qu'il n'avait pas pris à la naissance, et il était rare, voir exceptionnel qu'il s'en serve. Il ne le faisait même pas avec ses supérieurs quand il leurs annonçait qu'il avait perdu/oublié/pas commencé, un rapport par exemple. Bon, il évitait quand même ce genre de choses, il ne travaillait pas pour des anges, et l'argenté avait besoin de rester entier, vivant, et de garder son salaire.
Comment s'acheter de nouvelles paires de chaussettes miracles sans salaire?

Ca pour marcher, elle marchait la technique des chaussettes. Enfin pas totalement si on tient compte du fait que Haru venait de se fermer comme une huître et se montrait froid et distant comme à leur rencontre. Non, en fait, c’était même pire que leur rencontre. Si bien que les chaussettes c’est très bien pour entrer en matière mais dès qu’il s’agissait de continuer, elles étaient grandement battues par le caractère plus que fort de Haru. Caractère qui consistait à s’éloigner de tout ce qui pouvait se révéler dangereux pour lui, et aussi pour les personnes qu’il aime. Et dans l’occurrence, c’était la seconde solution qui faisait cas dans cette situation…

Mais il écouta tout de même l’argenté qui exposa son idée. Si Haru avait abaissé son masque, Jonathan aurait vu un visage se décomposer petit à petit. Car plus les mots étaient ajoutés, plus il prenait conscience de ce qu’il se passait, plus il réalisait que tout ce cauchemar était inutile. Et là, il se maudissait de ne pas l’avoir réaliser de lui-même. La colère venait de prendre la place à la surprise qui avait prit la place à l’incompréhension. Que de sentiment qui ne pouvait se voir sous ce masque parfaitement en place. Heureusement que Khaos n’était pas là, car lui, savait passé ses défenses et aurait vu dans quel état il se trouvait réellement…

« - Et pourquoi maintenant ? Pourquoi me dis-tu cela maintenant ? Il est trop tard non ? De toute façon, que je ne l’ai fait ou pas ça ne change pas grand-chose… Puisque j’étais dans son lit ! »

Comment ça il s’enfonçait tout seul ? Mais non ! Il restait juste très honnête. Un peu trop honnête d’ailleurs… Il faudrait qu’il cesse cette façon de penser. Un jour, ça lui jouerait des tour, surtout qu’il doit enquêter sur père, et ça, ce n’est pas une mission sans risque. Mais le sujet n’était pas là, mais plus à L. et ce qu’il n’avait pas fait avec lui…

« - Même si c’est à cause de l’alcool qu’il m’a fait boire… »

C’est vrai qu’en fait ce n’était pas lui le fautif. C’était L. et son stratagème pour le faire boire… La voilà son excuse ! Sauf qu’il ne voyait pas ça comme ça. Désespérant….

« - … Alors même si je ferais tout pour être de nouveau avec toi, je ne suis pas digne de l’espérer… »

Il soupira et plongea ses prunelles rouges meurtries dans celles ambres de son anciennement lune argenté…

Il n'existait malheureusement pas de techniques infaillibles, même pas ses chaussettes miracles, c'est pour dire!
Il vit bien qu'elles ne fonctionnaient plus vraiment. C'était ça le problème, leur durée d'action limitée. Le psy écouta silencieusement son amant. Enfin, ex-amant. Il en vint à la conclusion silencieuse qu'il avait vraiment le chic pour ce prendre la tête. Bon d'accord, il y avait de quoi. Peu ne l'aurait pas fait à sa place. Et puis, Jona se doutait un peu de ce côté de sa personnalité. Le contraire l'aurait vraiment étonné mais euh....
Comment ça "Même si c’est à cause de l’alcool qu’il m’a fait boire…" Jona n'aimait pas du tout, mais alors du tout, les sous-entendus de cette phrase!
Qu'il se soule ça c'était son problème. Que L le fasse boire contre sa volonté s'en était un autre. Jona marqua soigneusement cette information au biffeur rouge fluo dans un coin de son exprit: ' A vérifier'. Ce n'était pas vraiment le plus important pour le moment.

Jona sourit tendrement amusé. Il n'y avait qu'Haru pour croire s'enfoncer alors que c'était tout l'inverse. Il ne se rendait pas compte qu'il se justifiait parfaitment. Idiot... Mais son idiot à lui, ça c'était sûr.

" Tu sais, tu as le droit de te souler si tu veux. "

Ce qui était vrai. Mais à éviter si possible.

"Tu as le droit de t'endormir dans le lit d'un autre."

Euh oui alors-là c'était de la fiction. Ce qu'il aimerait pouvoir faire, mais qu'i én'étiat pas sûr de tenir. A éviter aussi donc.

" La seule chose que je n'aurais pas supporté soit que tu m'ai trompé, et tu ne l'as pas fait...trop tard...pourquoi serait-ce trop tard? Je ne connais pas de règle qui définisse cela. Ce ne sera trop tad que si toi ou moi le disons, le souhaitons..."

Haru ne faisait qu’exposer les faits réels, en ayant tout de même l’impression de tendre le bâton pour se faire battre. Pourtant, aucun coup, non, à la place un grand sourire. Le jeune Albinos en vint à se demander si le psychiatre n’avait pas trop but avant de venir jusqu’à lui ? Non car là, il n’était vraiment pas logique. Ou alors c’était lui qui n’était pas logique ? Bref, il ne savait plus. Et plus il essayait d’analyser, plus il se perdait. Jonathan avait bien choisit son jour pour venir le voir. On ne pas dire que sa journée fut de tout repos. Entre l’entretien des plus mouvementé et remplit d’information avec Khaos et essayer de comprendre Jona, il allait finir chèvre…

Secouant la tête pour vider sa tête, il reposa ses prunelles écarlates sur son… son quoi au juste ? Il n’arrivait plus à le définir dans son environnement. Il y avait les images et les sensations que Khaos lui avait fait ressentir qui refaisaient surface, mélangé au trouble qu’il ressentait. En clair, il était perdu en plein la nébuleuse de son cerveau, cherchant en vint à se calmer et réfléchir. Chose qui n’était pas si facile avec un Jona qui essayait de résonner pour lui. Pour sûr, à la fin de la journée, soit il finissait dans les bras de l’homme qu’il aime, soit à l’asile….

Mais Haru reposa tout de même son regard vermeille sur son aîné, l’écoutant raisonné. Il acceptait tout de même de drôle de truc l’argenté. Cela fit même sourire Haru. Car il n’avait plus l’intention de boire, de toute façon, normalement, il ne le faisait jamais. Il n’était pas allé au bar pour boire, mais par curiosité. Et dormir dans le lit de quelqu’un c’était finit. Sauf si bien entendu, chose qu’il pensait improbable, ce quelqu’un soit un certain Jonathan…Mais la conclusion fut le sommons qui sans qu’il e s’y attende fit rire Haru. Il n’y avait pourtant rien de drôle là dedans… Il se calma presque aussitôt réalisant qu’il n’avait pas à rire et ne sachant pas ce qu’il lui était arrivé…

« - A vrai dire, je pensais que tu ne voulais plus de moi… » Fit-il une fois remit de toutes ces étranges réactions.

« - … Ce qui serait normal… Même si… »

Il ne termina pas sa phrase. Il ne tenait pas à faire naître un sentiment de « pitié » ou de culpabilité chez le psychiatre…

L'avantage avec les chaussettes, quand elles marchaient, c'était que l'attention de son...patient -ou victime- était focalisé sur lui. le seul, l'unique, Jonathan Landford, vous m'avez bien compris. Seuleument voilà. L'albinos semblait étrangement ailleurs d'un coup. Apparement son esprit voguait bien loin de son corps. L'argenté se sentit presque seul d'un coup. C'était bien là une chose qu'il ne supportait pas. Se sentir seul. Quelle horrible chose. brrrr.

C'est très sérieusement que le psy décida que si dnas les 5 secondes Haru ne réagissait pas, il allait se faire un plaisir de le rammener à la réaliter. Et de vérifer en même temps qu'il n'était pas malade, ou tombé en syncope ou il ne savait quoi. C'est vrai que ça ne ressemblait pas à haru. N'allez pas croire que Jona s'inquiétait. Non, du tout. Il ressemblait juste à un chat devant la cage à oiseaux entrain de se demander quelle bêtise il allait faire en premier.
C'est alors que dans son infinie bonté, son albinos adoré se décida à réagir. Et le chat interloqué se retrouva à se demadner ce qu'avait son moineau pour rire ainsi. Avait-il loupé un wagon?
Ce n'était pas génant, c'était un spectacle enivrant que de le voir rire. Même s'il aurait aimé comprendre ce qu'il lui prenait. La pause rire ne dura pas longtemps puisque Ruru reprit aussitôt le contrôle de lui-même. Pas juste. Il adorait la version 'riante'.
Le psy resta un instant interdit devant ses paroles .Allons-bon, il avait oubli combien ce dernier n'était pas doué avec les sentiments. Ce qui expliquait pourquoi personne ne lui avait chipé sa perle avant qu'il ne mette sa main dessus. -ce qui transformait ce défaut en qualité immense.-

La main de Jona cueillit doucement son menton, alors qu'un léger sourire tendre naissait sur ses lèvres. Ce qu'il pouvait être touchant le lionceau quand il le voulait.

" Même si quoi?"Intila-t-il avec douceur.

Un petit mot, voir deux. Juste quelques mots qui feraient plus que tous réparer.

Bon, après ce léger décalage avec son attitude habituelle, Haru avait reprit ses bonnes vieilles mimiques. Chose qui consiste à porter un masque et cacher ce qui fait qu’il soit lui. Défaut qu’il a toujours eut, mais qu’il avait perdu en présence de sa lune argenté, mais qu’il avait reprit à la perte de cette dernière. Notre Albinos était en fait, tout du moins ces dernier temps, un vrai yoyo, point de vie sentiment. Il était au point où les personnes qui le côtoyaient comme un certain Khaos préconisait un suivit avec un psychiatre… Hum… No coments…

Bref, une fois remit de tout cela, il avait gentiment répondu à Jona. Restant dans sa parfaite innocence. Il est vrai qu’on se demandait pourquoi personne n’avait réussit à le capturer. En fait non, pas vraiment, il n’y a qu’à voir comment il se braque devant un inconnu et on avait notre réponse… Donc en fait, on ne se demande rien du tout et on comprend le pourquoi du comment. Toujours est-il qu’il avait répondu, mais il laissa sa phrase en suspens. Il se braquait encore, s’imaginant un tas de choses qui étaient très loin d’être vraies.

Mais Jonathan, tel un chevalier…. Mais qu’est-ce que je raconte moi ? Donc, Jonathan bien décidé à faire dire le fond de sa pensée à son lionceau – c’est bien mieux ainsi ^^ - et ce en lui tenant le menton et le fixant droit dans les yeux. Là, Haru aurait bien sortit les griffes, sauf que le mode Chibi de Jona l’arrêta un peu. Il fut comment dire ? prit entre deux feux. Sur le coup, il n’avait guère le choix des armes. Il devait répondre. Non pas qu’il avait peur des conséquences. Mais si un peu quand même. Car un Jonathan déterminé ne signifiait pas forcement quelque chose de bon.

« - Même si je t’aime ! »

Il l’avait dit ? Mais oui, il l’avait bien dit. Haru regarda avec beaucoup d’affolement Jonathan. Il était comme figé alors que ses yeux étaient paniqués. Mais pourquoi il avait dit cela ? il ne voulait pas le dire. Enfin pas comme ça... Et pis maintenant ? Qu’allait-il se passer ? Il n’e avait pas la moindre idée. C’était cela qui lui faisait peur… Alors, il reprit la parole essayant de rattraper son avouer.

« - Mais de toute façon, c’est trop tard maintenant… »

Il se frappa mentalement et songea à devenir souris pour disparaître à jamais…