Encore une visite.

Si Keith n'avait pas été ce qu'il était, il aurait sûrement demandé son assistant en mariage.
Parfois, généralement dans ce genre de moments précis, il se demandait si Sakurazuka ne lisait pas ses pensées afin de répondre à ses moindre attentes.
D'autres fois il faisait pour survivre au Réseau avant sa venue.
Mais ce genre de moment ne dirait pas longtemps.
Parec que sinon la prochaine question aurait été: comment son assistant faisait-il pour le supporter?


Le brun, à la mention des rapports, lui fit signe de les poser sur le bureau.
Puis il hocha la tête.

"C'est parfait."Approuva-t-il satisfait.

Déjà ça en moins.

"Il faudrait vérifier que les commandes de matériels ont bien été passées. Rappeller à Nicols de France notre bon souvenir, ainsi qu'envoyer une équipe de récupération.

Laissant ses préoccupations de côté, il écouta attentivement les directives de son supérieur.

* Je verrais bien plus tard... et s'il faut l'affronter et bien...*

Il poussa un léger soupir inaudible, et à la fin du discours de Keith, il poursuivit.

" Concernant la liste de matériel, je m'y suis déjà attelé, il me reste juste à vérifié certaines fournitures et voir quelques responsables... Pour ce qui est de Nicols, je m'en occupe de suite. Ne vous inquiétez pas."

Il garda le silence un insant, puis reprit.

" S'il n'y a rien d'autre, je vais disposer... Sur votre accord...."

Bien.
Il faisait du bon travail.
Keith n'avait pas à se plaindre.
Et il savait prendre des initiatives quand il y avait besoin.
Hum, qu'il arrêt sinon un lecteur risquerait de penser qu'il lui jète des fleurs...

"Un instant."Fit Keith.

Non, il ne partirait pas de suite.
Pas sans avoir répondut à sa question du moins.

"Que se passe-t-il?"

Vrai signification de cete question: est-ce que ce qu'il vous préoccupe depuis votre entre risque d'affecter votre travail?

"Rien d'importan. Enfin, rien qui ne concerne verritablement le travail."

*Si ce n'est que cette chose risque de m'empecher de travailler...Du moins, si il me trouve....*

Seiji n'osa pas avouer ce qui le préocupait à son patron, déjà que celui ci ne l'apprécier pas beaucoup...Cependant, son professionnalisme lui dicter de se confier, mais avait il vraiment le choix.

"En faite je.. J'ai appris qu'une certaine personne était arrivée en ces lieux, est ce vrai ?"

Ca ne concernait pas le travail?
Bien que ça ne le gène pas dans son travail et là il pourrait lui répéter sa phrase.
Le reste il s'en moquait.
Du moment que ça ne le ralentissait pas.

"Une certaine personne?"Répéta-t-il calmement.

"Avez-vous idée du nombre de personnes qui sont arrivées dernièrement?Soyez plus précis."

"Keithounet !"

Tsuzuki ouvrit la porte à la volet, comme toujours et resta interdis devant les deux être dans le bureau.

"Y a un mort ou quoi ? Seiji, quelque chose ne va pas ? Les dossier ne sont pas encore prét ?"

Un sourire de trois cent kilomètre éclairer son visage, et ce malgré le visage fermé des deux hommes présent.

*Je crois que je n'aurai pas à repondre à la question vu que l'énergumène est arrivé*

Seiji se contenta de regarder Tsuzuki et poussa un soupire, valait il la peine qu'on lui réponde, il se le demandait vraiment. L'ignorant presque, il se retourna vers son patron.

"Les dossiers pour père sont prêts, monsieur Imonoyama. Bien, je vais vous laisser, puis-je disposer?"

Et Tsuzuki arriva avec sa..discrétion qui le caractérisait si bien.
Un regard rapide à son assitant lui suffit.
Ah c'était donc Lui.
Pourquoi est-ce que ça ne l'étonnait même pas?
Il approuva la requète d'un signe de tête.

"Vous pouvez."

Etant sûr du départ de son assistant, il reporta son attention sur le visiteur.
Que voulait-il cette fois-ci?

Jeudi 19 Mai - 9h15 -

Khaos était juste devant la porte du Maître. Comme avant. Comme s'il n'avait jamais quitté la Maison. Comme si les années d'entraînement et de missions aux quatre coins de la planète n'avaient duré qu'une fraction de seconde. Elles appartenaient au passé. Ses erreurs, ses dérapages et ses punitions... Tout s'achevait. Enfin, il allait pouvoir retrouver sa Maison. Enfin.

Il ajusta une dernière fois sa tenue et lissa sa veste d'un geste un peu nerveux.
"Len, s'il te plaît, je dois y aller seul."
La forme de son frère se dissipa avant de s'évanouir complètement. Khaos sentit un peu d'appréhension à l'idée de revoir le Maître. Avait-il beaucoup changé en cinq ans ? Il avait sans doute grandi, il devait être un homme maintenant. *Pourquoi ai-je toujours l'air d'avoir 16 ans* songea-t-il en laissant échapper un soupir.

Khaos frappa deux coups secs à la porte et baissa la tête avec respect. Il se sentait léger, heureux.

"C'est vraiment pas gentil de m'ignorer comme ça Seiji chéri !"

Tsuzuki se bouina contre l'assistant de Keith tout en lui souriant.

"ça ne va pas monsieur le directeur ?"

il entedi ensuite frappé à la porte et pour ne pas changer il intima à l'invité d'entrer comme si il eut sagit de son propre bureau.

"Ton bureau va être trop petit Keithounet, rajoute sur la liste qu'il t'en faut un plus grand."

*Il n'est pas seul... Len, viens...*

Khaos entra dans le bureau, repéra ses occupants d'un coup d'oeil. Son esprit analysa la situation en un éclair. Il reconnut Imonoyama comme l'un des pontes du Réseau. Par contre, le brun qu'il collait ne lui disait rien. Surprise. Méfiance.
Khaos s'avança lentement et salua le Maître, à bonne distance de toutes présences vivantes. Il avait les mains bien visibles, légèrement écartées.

D'une voix douce et claire :
"Bonjour Maître Keith,
Je suis de retour."

Pourquoi n'avait il pas profiter pour s'esclipser avant l'arrivée de celui qu'il fuyait la peste.

*Mon travail risque vraiment de prendre du retard si je n'arrive pas à me débarasser de lui...*

Malgré tout, il était heureux que ce dernier aille bien. Essayant de lutter pour ne pas mourir étouffer sous l'étreinte de Tsuzuki, il remarqua le nouvel arrivant.

*Son visage ne m'est pas inconnu bien que je crois pas le connaître.*

Malgré tout, il resta méfiant, le comportement du jeune homme ne lui inspirant pas confiance. Il se tenait près à défendre Tsuzuki contre une quelconque menace. L'inconnu semblait connaître le directeur.

Il faudrait vraiment qu'il apprenne la politesse à Tsuzuki.
Un jour, ou un jour.
Quand il aurait un peu de temps libre.

"J'y songerais Tsuzuki, j'y songerais. Pourrais-tu laisser mon assistant travailler un peu?"

Un peu, oh si peu.
Le laisser partir déjà.

Khaos Xen.
Keith observa attentivement le nouveau venu.
Il l'attendait justement.
Il n'avait pas tellement changé depuis le temps.
Mais il ne pouvait lui parler avec les autres dans son bureau.
Trop de monde d'un coup, dans un premier lieu.
Mais surtout...une question de confidentialité.

"Bon retour, Khaos."

Keith se tourna vers tsuzuki.

" Pourrias-tu nous laisser un moment? "

"Non pourquoi ?"

Tsuzuki n'avait aucune envis de laissé le directeur s'amuser tout seul, même si il savait parfaitement que c'était impolie et incorrecte de s'incruster comme ça il adorai ça.

"Je ne vois pas pourquoi je partirai, tu n'a pas de secret professionnel pour moi, n'est ce pas ? A moins bien sur que ce ne soit personnel, au quel cas je profiterai un peu de Seiji San."

Un fabuleux "Niark niark niark" résonna dans la petite tête de Tsuzuki ce qui le fit sourire, ce serai tellement amusant de les embeter.

Seiji connaissant Tsuzuki comme s'il l'avait fait, savait parfaitement à quel tour pendable bouillait dans la tête de ce dernier. Il crut même entendre son rire machiavélique. Mais ce n'était ni l'heure ni l'endroit, et il savait que le temps du directeur était précieux. Aussi, il se sacrifia.

"Je pense que nous allons vous laisser. J'emmène cet Imonoyama avec moi."

Dit-il à l'égard de son patron. Ne laissant pas à Tsuzuki le temps de répondre, il salua les deux hommes et prenant Tsuzuki par le col, il le tira hors du bureau, ne prenant pas garde aux gémissements de ce dernier.

Khaos, toujours la tête baissée, jeta un coup d'oeil surpris et réprobateur sur la scène. Imonoyama venait de se faire traîner dehors pas le brun...

*Quel manque de tenue ! Ce type est censé être un proche de Père.*

Heureusement que l'autre employé - apparemment le nouvel assistant du Maître - connaissait le respect et l'obéissance. Khaos n'aurait pas apprécié de devoir intervenir. Il avait toujours du mal à se limiter quand on s'opposait à la volonté du Maître. Et son zèle avait déja coûté la vie à quelques personnes....
Khaos entendit la porte se fermer, trop violemment à son goût. Il était toujours immobile, au centre de la pièce, le regard au sol. Seul son rythme cardiaque, légèrement plus rapide, trahissait son émotion. Revoir la Maison. Revoir le Maître. Il se sentait si heureux. Dans le silence de la pièce sa voix lui parut un peu froide :

"Len est toujours avec moi, Maître. Doit-il quitter la pièce ?"

Khaos ne fut pas le seul appréciant de voir Tsuzuki quitter la pièce grâce à l'intervention de Seiji. Qu'il soit proche de Père ne changeait rien pour Keith. Il entendait mener ses affaires comme il le souhaitait, à sa manière et sans témoin. Il supportait déjà si peu la présence des autres, et sa patience était bien malmenée ces derniers temps sans qu'on surveille sans arrêt ses faits et gestes. Père avait déjà tenté de lui coller un garde du corps, que le directeur tenait éloigné tant bien que mal, alors inutile d'en rajouter.
Néanmoins, il faudrait qu'il songe à vérifier quels étaient les liens rapprochant le blond et son assistant, bien que Keith ai déjà un, énorme, doute.

Il laissa un silence s'installer malgré la question de Khaos. Bien aimé silence devenu si rare…
Finalement, il fit un vague geste de la main.

" Il peut rester. "

Un coup d'oeil rapide suffit à Khaos pour diagnostiquer fatigue et énervement sur le visage du directeur. La joie laissa place à une angoisse sourde. Trop de tension émanait du Maître.

* C'est Imonoyama qui a importuné le Maître ? Ou peut-être n'ai je pas été assez rapide pour répondre à la convocation? Trois jours pour revenir de Birmanie... Je me suis dépêché...*

Khaos avait mené à bien toutes les missions que son responsable lui avait confiées. C'était même directement au Maître qu'il envoyait ses rapports, privilège qui attisait la jalousie de ses rares partenaires. Ses interactions avec les membres du Réseau étaient limitées au strict miniumun.

Privé de toute présence amicale et surtout de celle du Maître pendant cinq ans, le jeune albinos se sentit soudain complètement désemparé. Sa voix se bloqua dans sa gorge, et, n'osant rompre le silence, il s'abîma dans la contemplation du parquet.

*Il faut que je me calme. Il faut que je me calme.*

Keith n'avait jamais été comment dire...très ouvert, il est vrai. Surtout en ce qui concerne les relations humaines...
Pourtant il n'était pas comme ça quand il était plus jeunes. Loin de là même. Mais il avait changé. Et depuis le départ de Khaos il avait continué à évoluer.
Et peut-être pas en bien...
Mais avec le jeune homme d'ordinaire, il était plus ouvert. C'était normal, même pour lui. De toute manière, personne n'avait rien à redire là-dessus.
Si Khaos souhaitait se calmer, Keith lui devait se reprendre. Ce ne serait pas trop dur, il avait de la pratique depuis le temps.

"Assies-toi."Fit-t-il plus doucement. Ou du moins plus normalement pour lui...

"Tout c'est bien passé?"

Il n'avait pas fait revenir l'albinos pour rien.
Ca non....
Le directeur avait besoin de ses services ici même. Le brun avait attendu d'être sûr. Avec un agent en moins à présent dans l'organisation, il l'était.

La voix douce du Maître eut son effet apaisant. Khaos sentit la tension refluer. Il s'assit en face du bureau du Maître, comme ce dernier le lui avait ordonné.

Les émotions lui brouillaient encore un peu la tête. De plus, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas pris ses régulateurs. Mère attendait que la nouvelle formule soit stable. En attendant, il faudrait bien qu'il assume le problème tout seul... Mais là, face au Maître, même la présence de Len ne réussissait pas à le décontracter.

Khaos s'exprima d'une voix un peu enrouée :

"Mon voyage s'est bien déroulé. J'ai tué l'agent de liaison comme conseillé.
M. Whyte, à la réception, m'a transmis votre convocation...Je suis venu."

Puis, retenant un peu sa respiration, il ajouta, gêné :

"... Je suis heureux de vous revoir Maître. Vous avez grandi."

Bien que toujours aussi sérieux, les mains de Keith jouaient machinalement avec son stylo. C'était un tic que le directeur avait presque toujours. D'ailleurs, généralement quand il ne l'avait pas, ce n'était pas bon signe. Pas bon signe du tout.
Keith hocha la tête en apprenant qu'il avait suivit ses instructions, il n'en attendait pas moins de lui.

Ses mains cessèrent un instant de jouer négligemment avec son stylo à sa remarque. Et un demi sourire amusé naquit sur ses lèvres.
Grandit? Avait-on oublié de lui dire qu'il grandissait en même temps que le Réseau notre directeur?

" Nous avons tous grandis, Khaos que ce soit en bien ou en mal, en effet. Nous avons regretté ta présence parmi nous."

Son efficacité aussi, il fallait l'avouer.
D'ailleurs...

"Et où en es-tu avec ton "traitement"? "

[Attention ! Tartine de texte en approche ! ]

Khaos observa le stylo tournoyer entre les mains fines du Maître. Ce geste le ramena des années en arrière, quand le visage du Maître avait les traits un peu plus ronds. Ses yeux perçants restaient les mêmes, vifs et mystérieux. Le souvenir resurgit.

La première vision du Maître, il l'avait eue à son éveil. Le liquide amniotique lourd qui s'évacue dans un gargouillis. Le caisson s'ouvre. La lumière aveugle ses yeux encore clos. La sensation bizarre, là où les aiguilles s'enfoncent dans ses bras et ses jambes, les électrodes sur son torse, les sondes dans ses parties intimes... Une voix douce et aimante... Mère l'encourage à ouvrir les yeux : "Voici Keith, un jour il sera Directeur ici. C'est ton Maître...".
Le reste du discours se noie dans le brouillard. Seul le souvenir du visage d'un jeune homme brun un peu surpris imprime son empreinte dans la conscience naissante de Khaos.

L'albinos laissa l'émotion s'exprimer et sentit ses yeux picoter. Il ôtait la vie comme un banal geste quotidien, comme on se lave les dents. Mais, croiser le regard du Maître - pouvoir le servir - donnait un sens à son existence.
Len restait derrière Khaos, plus calme qu'à l'accoutumée. Son frère n'aimait pas trop être proche du Maître, il émettait des ondes de jalousie sournoises que Khaos ignora.

" Mère teste une nouvelle formule. Les régulateurs seront prêts dans moins d'une semaine. Je n'ai pas reçu la dernière livraison, il y a un mois. Le coursier d'UPS a été tué et le colis a disparu. C'est indiqué dans mon dernier rapport, Maître. "
Cet incident avait d'ailleurs motivé les scientifiques du projet à changer immédiatement ses pilules. Khaos espérait secrètement que sa croissance serait réactivée. Son apparence d'ado était certes un atout pour conduire ses missions, mais pour les relations humaines, quelle plaie !

Après hésitation, il ajouta, un peu honteux :
" Je dois juste éviter d'être exposé à la chaleur.
Avez-vous un travail à me confier, Maître? "

[...wow....je veux tes capacitées!]

Keith se souvenait parfaitement de ce jour-là.
Il devait avoir une dizaine d'année, et Père avait juste finit le gros de sa formation. Les présentations officielles venaient d'être faites la veilles. Et l'idée d'être le futur directeur du Réseau lui apparaissait à peine vaguement en pratique. Alors être présenté ainsi...
Mais surtout....il avait pris conscience de ce qu'il l'attendait, à l'instant même où le caisson s'ouvrit et que Khaos ouvrait les yeux. On comptait mettre des centaines de vies ses ordres à lui. Lui qui n'avait même pas de nom quelques mois plus tôt et qui avait juste eu la bonne ou mauvaise idée d'agresser les tibias de Père.
Puis dans un deuxième temps il s'était intéressé à ce qu'il y avait dans le caisson, on lui avait pourtant expliqué, mais il ne s'attendait pas à...ça.
A voir Khaos. Leurs regards se croisèrent et on du l'appeler pour le rammener à la réalité.

Keith recommença à jouer avec son stylo. Et un "clic-clic" irrégulier retentit. Ce n'était pas bien d'avoir des tics, on lui avait dit, ça laissait entrevoir vos émotions. Mais après tout: il n'était pas un robot.

Son dernier rapport...
Hum avec les derniers évênements, il avait à peine eu le temps de le parcourir.

"Il faudra que tu passes voir la voir au plus tôt pour régler ce problème."

Et prendre ses régulateurs.
Enfin, l'incident lui permettait d'en venir à une des raisons de sa venue.

" Tu n'es pas le seul à avoir eu ce genre de problème, Khaos.C'est pour ça en partie que je t'ai fait revenir. De plus en plus de courriers se perdent, et des moins en moins d'agents reviennent de mission."

La situation devenait intenable. hors de question qu'elle dégénère plus.

Les propos du Maître eurent un effet immédiat sur Khaos : le passer en mode "mission". Son visage se transforma en une poignée de secondes, reflétant un sérieux absolu. Si les agents du Réseau connaissaient souvent une mort précoce, l'épidémie actuelle couplée à l'évaporation de données sensibles laissait présager un avenir sombre. Khaos frissonna à l'idée du danger trop proche du Maître.

" Il vous suffit de me donner le nom de la cible. Je me chargerai de tout. " L'albinos n'hésiterait pas une seconde à tuer sur un simple mot du Directeur, même s'il devait abattre sa mère.

" Je suis à votre service Maître. Vous pouvez compter sur mon aide. "

Justement, il y comptait bien sur son aide. Khaos était une des rares personnes sur lesquelles le directeur pouvait un peu s'appuyer, voir se fier sans risque de mauvaise surprise à l'arrivée.
Et vu les circonstances actuelles, le brun avait besoin de l'aide d'une personne de confiance.
Le 'maître' posa son stylo sur la table.
Lui n'était pas devenu sérieux, mais affichait au contraire un air faussement désinvolte, démentit par son regard.
Il avait horreur d'avouer qu'il ne savait pas queqlue chose, et pourtant il devait bien le reconnaître.
A ce stade, Keith n'avait qu'une idée vaguement floue de l'identité de la taupe.

"Je te remercis, khaos."il fit une petite pause comme s'il songeait à quelque chose puis reprit.

"Il n'y a pour l'instant rien qui me permet d'identifier la source de ces fuites.C'est pour cela que je compte sur toi."

Vu ce qu'il s'annonçait, mieux valait pour lui, avoir le plus de personnes de confiances sur qui compter.
En particulier Khaos.