Perdu..

Haru avait prit la direction de son appartement après l'hôtel.
Mais il dévia du chemin initial.
Il ne voulait pas rentrer.
Il s'enfonça donc la forêt.
Il se sentait honteux...
Comment il avait osé faire ça ...
Il l'avait trahit...
Le pire, c'est qu'il ne s'en souvenait pas...
Mais l. l'avait confirmé...
Alors...

Il avançait sans but...
Le regard voilé..
Le visage inexpressif...
Une vrai machine...
Le lionceaux était de nouveau sauvage...

Jona était appuyé contre un arbre silencieux.
Encore ce fichu défaut d'aller se perdre dans la forêt pour un oui ou pour un non...
Il pensait.
A Haru, à Ethan, à L, à son boulot, au pourquoi de la froideur de Keith, à la couleur du ciel...
A tout et n'importe quoi en fait.
Juste, il pensait.
U nbruit de pas et Jona reprit pied dans la réalité.
un bruit de pas familier même.
Une silhouette on ne peut plus familière...
Haru...
Que faisait-il ici?
Jona fronça les sourcils voyant que son amant ne l'avait pas remarqué, et qu'il tirait une tête....
Rectification: que lui était-il arrivé.
il s'éloigna de son arbre.

"Haru?"

L'interpellé ne réagit que bizarrement à son prénom.
Il posa ses yeux rouges sur l'interpellant et le fixa.
Jonathan...
Haru se figea..
Il aurait voulu rencontré n'importe qui sauf lui.
Il n'avait plus droit de le voir...

Donc, comme le jeune homme qu'il a toujours été, il s'éloigna de Jona.
Il mettait une distance entre eux deux.
Il serra les poings pour ne pas montrer que quelque chose clochait.
Bien que ça devait être trop tard.
Rien que son attitude froide et robotique était un indice.

" Jonathan..."

C'est tout ce qu'il put dire...
Que dire d'autre...
Salut, désolé pour hier soir, mais en fait je t'ai trompé avec un de tes patients, et je m'en souviens pas car j'étais trop bourré pour...
Non, ce n'était pas envisageable...
Alors Jonathan suffisait pour le moment...

Jonathan jura qu'haru n'avait pas envie de le voir.
Même pire: qu'il ne souhaitait plus le voir et qu'il tentait de s'éloigner en douce.
Ce n'était pas normal.
Il avait l'impression d'avoir affaire à un glaçon.
Rectification: c'était à une banquise qu'il avait affaire.
Ce n'était pas la première fois qu'il observait ce genre de phénonème sur des espions.
Employés au Réseau ou non.
C'était une manière comme une autre de se protéger.
Mais ce nétait pas un simple espion qu'il avait face à lui.
C'était haru.
Et son amant avec lui, n'était pas comme ça.
Depuis le début, Jona s'était émerveillé de voir avec quel facilité la glace fondait....
Alors que fichait cet iceberg là bordel?!

"La dernière fois que nous nous sommes vu, tu m'appelais 'Jona', Haru."Fit doucement remarquer le psy.

A moins que l'albinos ne cherche justement à se protéger.
Mais de quoi? De lui?
Jonathan ne se rappelait pas lui avoir donné un quelconque motif pour ça....
Sauf s'il s'était passé queqlue chose...

(Jona mode psy T_T j'aime pas ça.C'est bizarre.)

[ gomen...]

Haru se mordit la lèvre.
Il n'avait pas pensé à ça.
Et à en voir la réaction de Jonathan, l'Albinos comprit qu'il avait été découvert.
Enfin que Jona avait découvert que quelque chose clochait.

Haru hésita à s'avancer vers lui.
Il fit un pas en avant puis finalement sa jambe vers l'arrière.
Il baissa les yeux honteux.
Il devait être entrain de blesser l'homme qu'il aime et c'était justement ce qu'il ne voulait pas.
Il soupira puis finalement releva les yeux pour affronter le regard inquiet de son lune argenté...

" Désolé... c'est jsute que tu m'as surpris..." murmura t'il.

Il aurait voulut reculer encore.
Mais ça aurait révéler qu'il voulait fuir...
Fuir cette scène.
Il se retint donc...

[XD mais noooon t'excuse pas pour çaaaa mais avoue que c'est..zarbOo)

Jonathan le regarda hésiter.
Trop longtemps, il hésitait trop longtemps.
Il ne dit rien.
Il garda ses yeux ambres plongés dans ceux d'Haru.
mais il ne dit rien.
Une excuse bidon...
Haru avait osé lui servir une excuse bidon...
Pourquoi?
Il se conduisait comme un gamin qui avait fait une bêtise mais en voulait pas parler.
un grand gamin.
Sauf que son albinos tait un ange.
Quelle bêtise aurait-il bien pu faire?
une bêtise qui suffise à le faire reculer et hésiter ainsi?

"Ce n'est pas grave."Fit-il avec un temps de retard.

Parfaitement voulu.
Je ne suis pas dupe, disaient ses yeux.
Mais je t'aime quand aime, répondait son sourire.

"Quelque chsoe te préoccupe?"Demanda-t-il avec douceur.

En s'approchant.
lentement.
Sans le quitter des yeux.

[ oui, mais en meme temps jona est psy ^^'' ]

Ce n'est pas grave...
Pourquoi Jonathan avait tant attendu pour dire ces quelques mots.
Haru le regarda dans les yeux.
Jona savait...
Il savait qu'il avait quelque chose d'impardonnable.
Pourtant, il souriait comme si il l'aimait encore.
Mais l'aimerait-il encore s'il savait ?

Il sursauta sans le vouloir à la question.
Lui avait voulut rester androïde devant l'homme qu'il aimait montrait des sentiements.
Il commença alors à jouer nerveusement avec ses doigts.
Il avait baissa la tete et le regard par la même occasion.
Il observait ses pieds qui lui servait de cataliseur de confiance.

" Jonathan... comment réagirais-tu si ..."

Il venait de voir Jona venir à lui.
Il marqua un temps d'arrêt.
Puis doucement déglutit.
Et enfin il reprit la parole.

" ... si tu apprenait que quelqu'un de cher à tes yeux t'avais trahit et ce sans vraiment le vouloir ?..."

[ même^^ il riait le jour de son examen oral, il s'amusait lors de ses entretiens d'embauche. >_< en résumé: il a jamais été 'sérieux']

Et la glace fondit pour laiser place à un profond malaise....
Ce même malaise qu'il touchai du doigt depuis le début.
Haru commença à parler.
Haru hésita.
Jona s'arrêta devant lui.
Attentif.
Silencieux.
Ne surtout pas le couper s'il voulait savoir la vérité.
Puis la réponse vint.
C'était plus une demie réponse qu'autre chose.
La personne qui lui était chère, devait être Haru.
Trahir sans le vouloir par contre ça....
Il ne avait pas....

"Je dirais que je veux entendre sa version des faits, ses explications. je demanderais de m'explimer ce qu'il ne voulait pas faire mais qu'il a fait quand même et pourquoi..."Répondit l'argenté en se glissant près d'haru.

Un de ses doigts releva son menton pour croiser son regard à nouveau.

"parle-moi.."murmura-t-il.

[ pardon... ]

La réponse à sa question vint trop tôt.
En fait, il la connaissait déjà.
Haru savait comment Jona était.
Mais il avait sentit le besoin de le demander.
Comme une sorte d'assurance.
Sauf que ça ne fonctionnait pas vraiment....

Car lorsque ça tête fut relevé, il perdit tout assurance.
Le fait de voir le regard de Jona, l'avait complètement destabilisé.
Instinctivement, comme le lioncieaux appeuré devant son dresseur, il recula d'un pas.
Il joua un peu plus avec ses doigts se les tordant jusqu'à se faire mal.
Puis, répondant à la requête de jonathan.
Il lui devait bien ça...
Il lui répondit...

" Hier... cette personne chère... elle est allé dasn une boite de nuit... Mais elle ne savait pas où elle mettait les pieds. Elle était venu au hasard. Après, elle sait plus trop... elle a rencontrée une personne qui lui a offert un verre, elle s'appelle L.. Elle lui avait dit que ce n'était pas de l'alcool. Alors cette personne chere l'a bu... ensuite c'est flou pour elle... mais elle s'est retrouver dans le lit de ce L., le lendemain matin et il lui a dit qu'il avait bien peur qu'ils aient fait l'amour..."

Il baissa encore plus la tête.
Il avait si honte...

" Si bien que cette personne chere à réalisé qu'elle avait trahit l'être qu'elle aimait le plus au monde. Alors elle ne veut plus le voir, pour ne plus lui faire mal..."

Jona vit son lionceau reculer déçu.
Puis vinrent les explications.
Il resta silencieux un moment, un véritable bloc de marbre.
Deux mots tournaient et retournaient dans son esprits quand Haru se tut.
'L et haru'
Son meilleur ami et son amant.
Le psy aimait à penser qu'il était quelqu'un de très arrangeant, de très ouvert et out et tout...
Mais là...
Là...
Ca touchait où ça faisait mal.
Trahit...
Haru avait raison, il y avait de ça...
D'un coup, l'argenté avait perdu toute cette belle assurance qui le caractérisait tant.
Comment était-il censé réagir?
Faire comme si de rien était?
Le rassurer lui dire que ce n'était rien?
Certes il l'aimait toujours son lionceau, il aurait peut-être du lui dire...
Mais il resta silencieux.
Parce qu'il ne pouvait pas s'empêcher de l'imaginer avec...avec....
Jona se passa une main lasse sur la nuque.

"Je vois....."

« Je vois… », les seuls mots que lui dit Jonathan.
Haru s’affaissa un peu plus.
Il se serrait bien laisser tomber au sol, mais son côté espion/tueur le tenait – ou plutôt le maintenait – debout.
Il ne savait que dire pour se faire pardonner.
En fait, il ne savait pas s’il méritait le moindre pardon.
Le pire dans tout cela c’est qu’il ne se souvenait de rien.
Juste des trois premiers verres et la suite, c’est le noir le plus total…

Ses poings se serrèrent.
Haru était en colère contre lui-même.
Pourquoi n’avait-il pas fait demi-tour en entrant dans cette boite de nuit ?
Pourquoi sa curiosité l’avait poussé à entrer ?
Il recula de nouveau, il se cogna à l’arbre mais n’eut aucune réaction.
Il n’était plus digne d’être devant sa lune argenté.
Il avait perdu ce privilège cette nuit…

Son regard se voilà lorsqu’il réalisa cet état de fait.
Son expression se figea et il se redressa.
Il semblait poupée/automatique…
Rien ne transparaissait - ou plutôt, plus rien ne transparaissait - de lui.
Il s’inclina légèrement vers l’avant.
Il évita soigneusement le regard de Jonathan.

« Veuillez m’excuser ! Je ne vous importunerais plus Monsieur Landlord ! »

Ces quelques mots furent plus douloureux que n’importe quelles tortures.
Il aimait Jona plus que tout…
Mais à son idée, il ne le méritait plus…
Il devait donc se séparer de lui et le laisser trouver une personne plus digne que lui à aimer.

Le lionceau redevenait plus sauvage que jamais…
Ses griffes n’étaient pas sortit, mais il était tout de même sur le point de sauter à la gorge de la première personne qui l’approcherait…

Jonathan vit les émotions disparaître de son visage.
Il le vit ensuite s'incliner face à lui.
C'était si....impersonnel, comme s'ils ne se connaissaient plus.
Et il semblait au psy qu'il assitait à cette scène en spectateur....
Il se sentait si...passif!
Jona n'était pas sûr de bien lire ce que disaient ses yeux.
Il n'était plus sûr de iren à vrai dire.
Peut-être se trompait-il dans l'interprétation.
Peut-être n'était-ce pas la première fois qu'il se trompait d'ailleurs....
En temsp normal, il se serait avancé.
Il aurait secoué les puces à haru.
Il n'aurait pas accepté qu'il se renferme ainsi sur lui-même.
Mais ces temps n'avaient rien de normal.
Le psy enfouit ses mains dans ses poches ne le quittant pas du regard.
Puis snas un mot, il tourna les talons.
Jona avait besoin d'un verre.

Haru s’était incliné, avait dit ce qu’il avait à dire. Il s’était redressé et fixait l’homme qu’il aimait. Comme il avait été dur d’agir ainsi. Lui qui en temps normal était si inexpressif, là, avait eut du mal à être naturel. Mais il estimait que c’était la meilleur solution. Si bien que lorsque Jonathan lui tourna les talons, il ne fit rien. Il le regarda s’éloigner sans ciller. C’était inutile, et c’était mieux ainsi. Puis, lorsque l’homme fut suffisamment éloigné, l’albinos se mit enfin en mouvement. D’un pas calme et presque fantomatique et quitta les lieux.

Son visage était fermé, son attitude était revenu à la normal. Pourtant au fond de lui, c’était le vrai chaos. L’amour était une aberration qu’il n’aurait jamais du ressentir. Pourtant, il ne le regrettait pas. Même le vide qu’il ressentait à présent, il ne le regrettait pas. Il avait été heureux et avait découvert de nouvelles choses. Mais pour lui, cela était finit. Il en était persuadé. Il avait rendu sa liberté à Jona pour lui permettre de partir sans qu’il n’est de regret. Lui, allait se concentrer plus qu’à une seule chose, Keith… Après tout, c’était la raison pour laquelle il était en ses lieux…

Il prit une direction au hasard plongé dans ses pensées et ses nouvelles priorités…

RECYCLAGE

Dire que c'était le printemps. Alors pourquoi le ciel était gris sale et la température mordante. De toute façon, de méchante humeur, Nathaniel trouverait toujours une bonne raison de cultiver sa nostalgie maussade, s'en prendre à la météo, était certes stérile, mais ce fatalisme lui plaisait. Il maîtrisait autant son existence que la course des nuages.

Tout était vain ici bas.
Le monde était vieux. Bon sang. Même Platon pensait la même chose. Parfois il regrettait d'être sortit de son trou. Là bas il n'aurait pas fait long feu. Enfin, ici, il y avait les plantes. Par milliers.

Le jeune homme marchait sans vraiment faire attention à rester sur le chemin. La forêt n'était pas assez vaste pour qu'il s'y perde. D'autant qu'elle était bien entretenue, une futaie claire aux essences diversifiée. Il observa le sol, s'accroupit et ota ses gants en cuir. Puis il gratta un peu la couche de feuille en décomposition. L'humus de bonne qualité promettait de jolies fleurs de sous-bois. Il avait repéré plusieurs parterre de plants de muguets qui, dans quelques semaines, s'égayeraient de leur petites clochettes blanches. L'odeur du sous bois, son humidité légère et le bruissement des feuilles.

*Je voudrais mourir dans un tel endroit*

Nathaniel se releva, essuya ses mains tachées avec un mouchoir. Il tira un peu sur la manche de sa chemise noire, par habitude. Le cri d'une corneille attira son attention. Des branches qui craquent sous les pas. Il n'était plus seul.

David n’avait prit contact avec personne depuis plus d’une semaine déjà. Cela remontait à sa rencontre avec Vivian. Il s’ennuyait comme un rat mort, c’est était déprimant. La vie d’espion n’était plus aussi trépidante que dans le passé ou alors commençait-il à se faire vieux ? Non ! Jamais ! C’était juste une baisse de régime qui hélas, il devait bien l’avouer, le mettait le moral plus bas que terre. Quoiqu’il n’ait jamais compris cette expression qui ne lui semblait pas dès plus logique quand on cherche à l’analyser… Le brun soupira… Dieu qu’il s’ennuyait…

Il était quelle heure au juste ? Il n’en avait pas la moindre idée, et à vrai dire, il ne préférait ne pas savoir. Notre espion était dans un arbre, depuis déjà un bon moment, il flânait, n’ayant pas trouvé une meilleure occupation. A croire que quelqu’un avait mit le monde sur pose en l’attente d’un grand évènement. David songea que ce quelqu’un était d’un égoïste sans borne pour empêcher les gentils espions joueurs comme lui de s’occuper en tout bien tout honneur. Il soupira à nouveau fixant un papillon qui passa par son regard. Il se redressa alors un peu…

… Et là, devant son regard azuréen, un homme. Vous parlez d’une surprise tout de même. Si David s’attendait à ça ? Mais il n’allait pas se plaindre. Lui qui demandait de l’activité, il en avait. Et peut-être qu’il pourrait jouer ? Ça faisait si longtemps qu’il n’avait pas jouer… Après des dignes des plus grands acrobates, il descendit de son arbre. Il s’était éloigné exprès de l’inconnu pour arriver par surprise, par derrière. Mais l’effet eut quelques loupés, ses pieds rencontrèrent des branches mortes. Il se frappa le front devant son manque de discrétion ! Vous parlez d’un espion quand même.

Bon étant sûr de s’être fait remarqué, il entra directement en scène, commençant par l’acte deux plus qu’il venait d’avorter l’acte un…

« - Bien bonjour ! »

Une entrée en fanfare comme certain dirait. David avait le sourire aux lèvres et semblait plein d’énergie… Il tendait sa main, analysant son vis-à-vis un peu mieux de son arbre.

« - Quelle sale journée n’est-ce pas !! »

Que le jeu commence…

Nathaniel se retourna lentement pour faire face au nouvel arrivant, un grand jeune homme mince, à l'allure féline et aux yeux bleus clairs rieurs. Ses cheveux noirs brillaient malgré l'absence de soleil, ils paraissaient si soyeux... Depuis quand était-il dans les parages ?

- "Bonjour, enfin, plutôt bonsoir." La montre gousset rangé dans la poche intérieur de la verste du biologiste indiquait déjà 18h. Il se baladait donc depuis plus d'une heure. Le temps filait si vite quand il avait les yeux accrochés à la cime des arbres.

Son regard se reporta vers l'inconnu. Il n'avait pas vraiment envie de discuter de la pluie et du beau temps avec le premier venu, même si l'endroit était surprenant pour une rencontre. L'inconnu devait avoir à peut prêt son âge, il semblait vif, malin et parfaitement conscient de son physique avantageux, une pointe d'arrogance peut-être.

Immédiatement, Nathaniel le soupçonna d'appartenir aussi au Réseau. Dans ce lieu, en ce début de soirée, il avait le profil d'un agent de l'organisation, bien qu'il était certain de ne jamais l'avoir croisé dans les couloirs. Il connaissait très peu de monde. Six mois de quarantaine sous surveillance médicale ne facilitait pas les mondanités.

Il enfila ses gants avant de serrer la main tendue, d'une poignée ferme.
- "Nathaniel Fern. Enchanté." Sa voix n'exprimait rien d'autre que de la politesse distante.
L'homme garda sa main quelques instants supplémentaires, le détaillant ouvertement. Nathaniel était habitué à ce genre de regard appréciateur. Il ne cilla pas, attendant sagement que sa main lui soit rendue. Son avant-bras pas tout à fait cicatrisé le lançait un peu.

Bonsoir ? Comment ça bonsoir ? Quelle heure était-il ? Décidément, David avait vraiment un problème avec l’heure. De toute façon, il n’était jamais pressé. Il arrivait toujours en retard ou en avance au rendez-vous, alors l’heure n’était qu’une prison à laquelle notre espion avait échappé. Sauf que là, le cher inconnu avait éveillé sa curiosité et maintenant il voulait savoir l’heure notre brun un tantinet espiègle. Et il chercha à la savoir en cherchant une montre mais pas de montre au poignet ! Cette coquine était dissimulée dans une poche. Il n’aimait pas les montres à gousset ! Elles cachaient tout son plaisir. Il dut alors opté pour l’option traditionnelle et demander tout simplement l’heure…

« - Euh oui ! Bonsoir ! Il se fait quelle heure ? »

Quitte à parler de la pluie et de beau temps, le faire complètement n’est-ce pas ? Il eut donc un sourire et attendit sa réponse. Il finit donc par savoir qu’il était dix huit heures ! Il était donc si tard ! Et beh, il ne l’aurait pas cru ! Mais ce n’était pas bien grave, il aimait bien flâner dans la forêt, surtout quand le jour commençait à décliner. En fait, il aurait même préféré qu’il soit plus tard sur le coup. A noter qu’il avait toujours la main tendue et attendait le salut de son vis-à-vis. Salut qui vint enfin…

David apprit ainsi l’identité complète de son vis-à-vis. Il nota cela plus les caractéristiques physique et moral de Nathaniel pour effectuer des recherches par la suite. Son côté espion était toujours à l’affût, c’était ce qui’ lui avait permit de suivre jusqu’à maintenant et il faisait toujours pour qu’il reste en éveille, il le faisait travailler pour cela. Il sera donc la main san se formaliser du gant. L’homme avait raison, les empruntes c’étaient quelque chose de trop repérable. David ne songea même pas à la possibilité que les gants étaient là pour autre chose, trop conditionné dans son métier pour cela.

« - David Harper ! Tout aussi enchanté ! » Fit-il au bout d’un moment…

Et c’était peu de le dire, car deux prunelles bleues glissèrent sur tout le corps du jeune homme. Un peu frêle à son goût, mais vraiment pas laid, bon ok, pas mal du tout avec sa taille mannequin et pas si frêle que ça ! Mais faut bien trouver un défaut non ?! Bref, il lui plaisait et il allait jouer avec lui ! Voyez le grand honneur qu’il lui faisait là. Il avait intérêt d’apprécier le geste ! Bien que de toute façon, que Nathaniel ressente l’honneur ou pas, il jouerait tout de même avec lui. Il adorait provoquer le genre de personne qu’était son vis-à-vis. Détachée et un poil froide…

L'intonation avec laquelle l'étranger avait décliné son indentité ne laissait aucun doute, il avait vécu aux Etat-Unis, peut-être était-il comme Nathaniel, d'origine américaine ? Le rouquin n'avait jamais perdu son accent, pourtant il vivait en France depuis des années et ses efforts dans ce domaine restait vains.

*Tout aussi enchanté ! *

Nathaniel hocha la tête, exprimant ainsi sa correction, sans manifester un intérêt réel pour son interlocuteur, puis il détourna son regard vers les alentours boisés. L'inconnu qui répondait au nom de David Haper énonçait des banalités affligeantes malgré ses yeux fascinants et pétillants d'intelligence. Quel ennuie...
Dommage.

Nathaniel et son caractère peu sociable s'accommodait mal de conversations anodines. Si le jeune homme l'avait juste abordé pour qu'ils constatent de consoeur que le ciel était voilé, la chose était faite. Il se sentait mal à l'aise, la magie de la forêt s'évapora et seul le poids de la présence d'un autre être humain restait, si lourd, si douloureux.
Nathaniel se détourna et fouilla dans sa poche. Il sortit un pilulier argenté, finement ciselé de motifs floraux. Dans quelques minutes, l'angoisse se dissiperait face à la léthargie médicamenteuse bienfaisante.

C’était bien beau d’être enchanté, mais ça ne faisait pas vraiment avancer les choses. C’est ce que songea David quand son regard glissa sur le rouquin. Tient, d’ailleurs, ce dit rouquin avait une expression à faire peur à un mort. Voilà une chose des plus intéressante ! Finalement, laissons la phase deux de côté et les banalités qui vont avec ! Direction phase trois ! Beaucoup captivante et surtout, bien plus grisante ! Oui, pas de doute à cela. Mais avant…

Sans le moindre préavis, et avec une rapidité surprenante, l’objet métallique si magnifiquement orné se retrouva dans la main de l’espion. La curiosité faisant partie de la panoplie de base de tout bon espion, notre Russe en était donc doté. Il ouvrit l’objet et huma l’intérieur. Pas tellement d’odeur, mais la forme et la taille, donnait une indication. Il fut tenté de goûter le contenu, comme il l’aurait fait avec de la cocaïne put finalement se ravisa ! Il préférait demander d’abord, voir si son esprit d’analyse était toujours en forme…

« - Désolé ! Mais vous devrez vous passer de cela ! »

Bon, d’accord, il se mêlait d’un truc qui ne le regardait absolument pas. Mais ce n’était pas pour autant que cela allait le gêner. Non ! Bien au contraire… Il s’en sentait encore plus motivé…

« - Non parce que prendre ce genre de narcotique risquerait d’abîmer ce si beau corps ! Et je ne puis l’accepté ! »

Chat ou souris ? David ne le savait pas vraiment ! Son vis-à-vis était assez intrigant. Ses yeux semblaient morts mais brillants en même temps. Cette étincelle de vie l’attirait comme un papillon à une fleur. Et n’étend pas homme à tomber dans ce genre de piège, il chercher à savoir qui se cache derrière ce masque de vie déprimée et loin de tout…

Nathaniel n'eut pas le temps de consommer sa pilule que la main de David lui ravit sa précieuse boite. Son visage se figea en un éclair et son regard perdit toute politesse, il devint froid et vide. Les yeux d'un aveugle auraient été plus expressif.

C'était un cadeau de Tom.
Ce type touchait un cadeau de Tom. Il ne quittait pas les doigts de l'étranger qui caressait les fleurs du couvercle avant de s'intéresser au contenu. Il ressemblait à un junkie devant son sachet d'héro. Ok, il était un junkie.
Il avait prit son premier cacheton à 12 ans, sur prescription, après qu'il eut passé les hamsters de sa frangine dans le mixeur. Mais les médoc, il s'en foutait. Il suffisait qu'il se pointe voir le docteur pour qu'il lui file sa camisole chimique. Au pire, il pourrait se concocter quelque chose en attendant... Par contre, la valeur du pilulier, elle, justifiait tout les sacrifices.

La rapidité d'action du type donnait un indice sur sa fonction. Service de sécu ou pire, de récup. Nathaniel doutait de pouvoir se mesurer physiquement à David, mais avec ses deux heures de muscu quotidienne et son jogging matinal, il n'était pas une mauviette. En prison, il avait appris à se battre, et de la façon la plus sale et la plus déloyale qu'il soit.

*...d’abîmer ce si beau corps ! Et je ne puis l'accepter !*
Une fois renseigner sur l'objectif du voleur, les lèvres de Nathaniel s'étirèrent en un rictus amer, volontairement provocant. A croire qu'il avait une pancarte clignotante sur le front qui indiqué "je suis le dieu de la turlutte".
Quand à abîmer son corps, c'était déjà irrémédiable. Le rouquin croisa ses bras sur son torse et se redressa un peu. Il savait d'expérience que sa taille et sa stature impressionnait naturelle. Il referma sa main sur son avant bras meurtrit. La douleur jaillit. Il ne cilla même pas. La douleur était son amie, rassurante, elle lui indiquait qu'il était toujours en vie, toujours là.

- "Rendez-moi cette boite." ordonna-t-il d'une voix pausée. Le reste, il s'en foutait. David pouvait le sermonner sur sa consommation, rien ne l'atteignait. Quand on a vécu l'enfer et qu'on y a prit son pied, les autres menaces de tortures ressemblaient à des marshmallows.

Oh ! Mais on dirait que le prix de beauté – nouveau surnom donné au rouquin – tenait à cette petite boite. David la regarda un peu mieux faisant tomber par mégarde son contenu. « - Oh ! Excusez-moi ! » Avait-il fait pour se faire pardonner, sans vraiment vouloir être pardonné. Puis, il se concentra sur la boite tant aimée. Ouai, il n voyait pas c qu’elle avait de si important si ce n’est contenir quelques cachets fort peu recommandable pour garder l’esprit sain. En gros, il ne voyait pas pourquoi il la rendrait ! Il la donnerait à Lind, ce dernier sera sûrement ravi. Oui, voilà ce qu’il allait faire !

Décidé pour ce projet, il glissa, devant les yeux plus si inexpressifs que cela du prix de beauté, l’objet tant convoité. Il croisa alors ses bras et plongea l’océan de ses yeux dans les émeraudes de son vis-à-vis et se mit à sourire. Non, notre homme ne cherchait pas du tout à provoquer le prix de beauté. Il avait juste décidé de garder l’objet en question, puisqu’il était bien décidé à ce que le garçon très étrange tout de même en ait plus besoin. Et ce qu’il soit d’accord ou non ! Ca ce n’était pas son affaire…

David venait de trouver un jeu, ou un jouet c’est au choix, et il ne tenait pas à le lâcher aussi facilement ! Il s’ennuyait tellement ces derniers temps…

« - Non ! Désolé ! Elle me plait bien, je la garde ! »

Il croisa les bras sur son torse, sourire aux lèvres. Voyons voir jusqu’où pouvait aller ce cher prix de beauté pour retrouver sa possession…

« - mais si vous y tenez tant que cela, donnez moi une raison valable pour que je vous la rende ! Et qui sait, peut-être que je consentirait à vous la rendre ! »

L’espoir fait vivre après tout…

[ Gomen T_T ! *le contrôle encore moins que père* ]

Nathaniel se ravisa. Le mec ne le draguait pas. Il cherchait juste la merde. Et visiblement, il se méprenait sur le contenu de la boite qui n'avait rien d'illégal. La pluie de pillule blanche alla se perdre sous les feuilles mortes.

* - Non ! Désolé ! Elle me plait bien, je la garde ! *

Il avait survécu à 21 ans dans les quartiers d'une prison de haute sécurité. Quand il se trouvait en situation de crise, ses réflexes basculaient et il oubliait qu'il n'était plus dans l'univers carcéral. L'air moqueur de David, qui affichait sans complexe son intention de lui voler son trésor, eut une conséquence fâcheuse. L'esprit du rouquin court-circuita.

A peine le châtain eut terminé sa dernière phrase que Nathaniel pivota et décrocha un violent coup de genoux dans les parties du voleur. L'homme tenta bien d'esquiver mais, surpris par la soudaineté du geste, il ne pu qu'arrêter le coup... avec ses bijoux de famille.
Le rouquin se jeta sur lui, lui arracha la boite et se laissa tomber sur le corps musclé de son adversaire. Quatre vingt dix kilos sur le ventre, c'est désagréable, surtout quand la zone fragile de son anatomie est déjà soumise à une douleur lancinante.

- "You bastard !"

Les doigts de Nathaniel s'était refermé comme un étau rouillé sur le pilulier, ses jointures blanchies. Le jeune homme n'esquissa plus aucun mouvement. Seul comptait le trésor qu'il protégait au creux de sa main. Le mec pouvait bien lui défoncer la tronche. Il ne le lâcherait pas.
Son visage livide, sa mâchoire crispée et son regard vide trahissait son instabilité mentale. Une angoisse sourde envahissait son corps. Son coeur s'emballait, menaçant de déchirer sa cage thoracique pour bondir de sa poitrine. Le sang battait dans sa tête.
Battait.
Battait.
La sueur perla sur le front du jeune homme. Sa vision se voilà. Dans quelques secondes, il perdrait tout contrôle....
C'est le docteur Landford qui serait content.

[*Kaeru part chercher la camisole*]

Mais si, mais si ! David draguait bien Nathaniel ! Enfin, il jouait plus, mais ce n’était vraiment sa faute, il avait été entraîné à tenir à rôle durant toute sa vie, il était donc dur pour lui d’agir autrement ! Et puis son vis-à-vis était une telle tentation qu’y résister était impossible. Quoique, avec un petit effort ! Mais encore, il fallait le vouloir cet effort et David, ne le souhaitait pas, il s’amusait beaucoup trop avec son prix de beauté. Ou alors, il aurait fallut un ordre contraire, bien que cela ne soit pas sûr qu’il l’aurait suivit. Bref, il draguait et s’amusait en même temps…

Enfin l’amusement ne dura pas très longtemps, car un coup dans quelque chose de très précieux à ses yeux eut pour effet de couper son jeu et comment dire… ah oui, l’énerver ! Et un David énervé ce n’était pas mieux qu’un Père complètement cinglé... Quoique… Mais bon, le sujet n’était pas là, mais plus à un espion au souffle coupé et … Tient depuis quand un premier prix de beauté avait le dessus sûr lui ? David eut un sourire amusé… bien que pas si musé que ça quand il songeait à une certaine partie de son anatomie.

Mais étant habitué à la douleur, ça faisait partit de son entraînement d’espion, il se ressaisit vite. Faut dire qu’il ne s’attendait pas à une attaque du premier prix de beauté. Il esquissa donc un sourire alors que la petite boite était retournée à son propriétaire initiale. Puis, d’un mouvement fluide de ses hanches – ça aide les cours d’espion tout de même, surtout pour les cours de sport de combat fournit avec – il inversa les positions ! Il se mit à califourchon sur le prix de beauté et le regarda avec amusement, les mains du scientifique étaient prisonnières au dessus de sa tête par deux mains et avec force… Ce type commençait sérieusement à l’intéressé ! Pas si fragile que ça finalement…

« - Pas mal ! Ah ! Et j’y songe ! Merci pour le compliment ! »

Il parlait de la jolie insulte offerte dans un anglais qu’il connaissait bien. Les américains, vraiment tous les mêmes ! Le russe s’en amusait beaucoup. Et puis de le voir perdre contrôle, car ça se voyait comme le nez de la figure motivait David à continuer. Il voulait voir jusqu’où ce prix de beauté était capable d’aller. Il ne fallait pas le tenter de la sorte. Il n’était qu’un homme après tout, alors si un prix de beauté voulait bien jouer avec lui et en plus le motivait, il n’allait certainement pas cracher dessus. Il était joueur pas idiot…

« - Bien ! Si nous discutions maintenant cher confrère ! »

Il parlait pour leurs origines communes, l’Amérique. Enfin… façon de parler. L’espion avait le regard brillant de malice et le sourire encré sur ses lèvres… Cette journée n’était finalement pas si ennuyante que ça !

Un oiseau sombre zébra l'azur.
Respiration trop rapide.
Battement de coeur trop rapide.
Trop d'oxygène.

Un cadavre. Un poids mort dont sa seule résistance se résume à son inertie. Voilà ce que David avait retourné. Tout son corps était relâché, sauf la main droite, serré sur le trésor. Les yeux vide de Nathaniel fixaient l'étendue céleste par delà les vertes frondaisons. Des lucioles blanches s'agitaient à la périphérie.
Puis des bleus.
Puis des rouges.
Puis des noires.
Elles grouillaient maintenant, grignotant tout le paysage.

Le pouls trop rapide battait sur la gorge du rouquin, perdu dans un ailleurs paisible de souffrance. La douleur de son avant-bras, maintenu par une poigne de fer atteignait, son paroxysme mais son cerveau surchargé n'enregistrait plus rien. Une mélodie triste trottait dans sa tête, un brise légère dans un champs de bataille.
La bouche du jeune homme s'entrouvrit. Rien ne parvenait plus à ses oreilles, il n'entendait pas les paroles de son tortionnaire. Il n'existait même pas. La voix grave s'éleva dans l'air lourd de la forêt et un chant plaintif emplit l'espace.
La visage de David remplaça le ciel. Ses yeux azurs remplacèrent le ciel. Le regard voilé de douleur de Nathaniel se focalisa sur ce bleu clair si pâle bordé d'une teinte plus foncée. Il ancra ses prunelles émeraudes dans celles de l'espion, toujours en chantant dans une langues étranges, aux intonations vaguement anglo-saxonnes, du gaélique.

L'odeur de l'humus, des feuilles mortes, des champignons, de la pourriture de la vie flottait autour du jeune homme. La présence de Danu devenait palpable. Les lèvres rose et fine de Nathaniel s'étirèrent en un sourire mélancolique. Tom avait rejoint le Sidh. Il le savait. Mais Tom lui manquait quand même.

[Je fais un essaie ^^, ça fait drôlement longtemps que je n’ai pas écrit ainsi ! Alors pas taper moi Kaeru-chan]

Assis sur un homme, l’air triomphant l’espion jubilait de sa prise.
Un geste…
Un vrai prix de beauté, sous lui, hypnotisant, rien qu’à lui…
Rien de plus…
David savourait son instant de triomphe, plongea ses prunelles azuréennes dans les émeraudes de sa proie.
Un mot…
Mais il n’eut aucune réplique, aucun geste de défense…
Un syllabe…
L’espion fut déçu, il ne demandait pourtant pas grand-chose !
Une réaction…
Le brun soupira et finit par libérer les bras du prix de beauté.
Je ne désirais qu’un geste de ta part, un mot, même syllabe, mais rien, pas de réaction…
La tête de David s’inclina et toisa avec impatience les yeux de ce corps si bien proportionné.

Mais que pouvait bien avoir ce prix de beauté ?
Une question…
Il semblait inerte, complètement déphasé, dans un autre monde.
Rien…
L’espion n’aimait pas voir ses proies lui échapper.
Une réponse…
Il devait avoir le contrôle du jeu, comprendre.
Le silence…
Mais c’était en vain quand il considérait le spectacle qui était devant lui.
Je ne pose qu’une question, qui attend une simple réponse, mais toujours rien, et encore ce silence…
Un spectacle déprimant qui commençait à légèrement l’énerver.

Pourtant, à sa plus grande surprise, les deux prunelles vertes changèrent de destination.
Un regard…
David put se noyer dans ces dernières et ainsi chercher l’âme de son prix de beauté.
Vide…
Mais il n’y vit que de la douleur, du renoncement, et encore de la douleur.
Espoir…
David ne comprenait pas comment une beauté pareille pouvait être si irréel.
Vie…
Non, lui qui était si vivant, si dynamique, il ne comprenait pas ce phénomène.
Je ne demandais qu’un regard, qu’un espoir, mais je ne vis que du vide, aucune vie…
David soupira alors, sa main vint passer sur le visage du prix de beauté.

« - Tout va bien ? »

Il se montrait consciencieux, non pas que cela était obligatoire.
Une réaction…
Mais ce prix de beauté l’intéressait…
Une preuve…
Il ne comptait pas le laisser s’échapper aussi facilement.
Inquiétude…
David Harper n’était pas du genre à renoncer facilement.
Hanter…
Il voulait ce prix, et il l’aurait, c’est qu’il était intrigant…
Je ne désirais qu’une réaction, une preuve, pour que l’inquiétude cesse enfin de me hanter…
Peu de gens avait réussit à le surprendre de cette manière.

« - Terre appelle Lune ! Vous m’entendez ? »

David ne quittait pas ses yeux envoûtants, alors que sa main glissait sur le côté du visage.
Je ne suis qu’un humain, un homme avec un cœur, revient donc à moi et répond alors à mes interrogations…

[Et dire que c'est ton poste qui m'a inspiré cela T_T... Gomen nasaï !]