Chat et souris s'allient !

Julian n'eut pas à attendre bien longtemps le réveil de son ange caché.
Ce dernier avait du le sentir.
Julian espérait que non, il n'avait pas voulut le réveiller.

Il sentit la main de son amour glisser sur son dos.
Julian aimait ce genre de réveil.
C'était si doux et si agréable...
Bref, il aimait vraiment cela...
Il releva son visage vers celui de son flan.
Il lui offrit le premier sourire de la journée.
Il ferma les yeux sous le baiser sur son front.

" Oui ! De merveilleux ! Enfin je pense ! " fit-il avec amusement.

Julian ne se souvenait jamais de ses rêves.
D'où sa réponse étrange et un peu hésitante...

" Et toi ? " fit-il avec un sourire sincère...

Il se redressa un peu pour venir lui baiser les lèvres.
Il le fixa un moment avant de se remettre dans les bras de Scysios.
Il n'avait pas de raison de les quitter...
Il était trop bien là et au chaud aussi ! ^^''

Se réveiller avec un sourire comme ça, ça mettait de bonne humeur pour le restant de la journée...
Quoique Scysios ne savait pas vraiment si c'était le matin.
En fait, il n'avait pas du tout envie de savoir.
Et de toute manière, sa montre était coincée entre son poignet et l'oreiller.
Inaccessible.

"Hmm... Moui, je crois me souvenir de chocolat et de Julian... Alors ça devait certainement être un beau rêve."

Son sourire était bien décidé à rester sur ses lèvres...
Et ni le temps, ni son estomac, qui ne s'était heureusement pas encore manifesté, n'arriverait à le déloger.
Pas tant qu'il tiendrait son cookie tout contre lui.
Et comme il n'était pas prêt de le lâcher...

Quoique passer toute une journée bouiné l'un contre l'autre sur un lit n'était peut-être pas l'idéal pour les muscles.
Ni pour le travail.
Mais ça faisait tellement de bien au coeur et à la tête...
Il ne pouvait décidemment pas bouger d'ici.

"Je t'aime." dit-il alors que sa main dérivait pour venir caresser son visage.

Julian attendait la réponse à sa question avec impatience.
Et la réponse que son flan apporta l'amusa.
Il avait donc rêvé de Chocolat et de lui...
Bizarrement ça ne l'étonnait même pas..

" De chocolat et de moi ? Vraiment ? "

Il s'amusa de cela, mais il appréciait aussi tout ça.
Julian était flatté par cette révélation.
Il songea alors que Scysios était un doudou.
Un doudou secret certes, mais un doudou tout de même.
D'ailleurs, il se bouina contre son doudou.
Il était si bien là...

Il esquissa un sourire et ferma les yeux.
Il songea qu'il ne voulait pas queitter les lieux.
Qu'importe l'heure ... et le temps qu'ils leur restaient.
D'ailleurs il avait décidé d'assieger les lieux.
Il était hors de questions qu'il se sépare de son doudou.

Aux mots d'amour, il releva les yeux.
Il fixa tendrement son ange caché.
Il appréciait vraiment cette déclaration...
Il aimait tout ça...
Aimer c'était quelque chose de génial.

" Je t'aime aussi..." fit-il avec ton de révelation...

Scysios ne savait pas qu'il venait d'être déclaré doudou attitré de Julian.
Mais si il l'avait su...
Il aurait probablement sourit, et se serait acquitté de sa tâche avec joie.
Rectification, sourire, il le faisait déjà.
Seulement voilà, il ne savait pas qu'il était un doudou...
Ce qui ne l'empêchait pas de câliner son Julian.
Caressant sa joue, puis capturant une longue mèche de cheveux noir, avant de redescendre et de venir suivre d'un doigt la courbe d'une épaule...

"T'as la peau toute douce..."

Ce n'était pas vraiment une révélation, Scysios l'avait déjà remarqué depuis longtemps.
Mais là, ça l'avait tellement frappé qu'il n'avait pas put s'empêcher de le signaler à son cookie au chocolat...
Et tout en continuant d'effleurer la peau de son mamour, une petite question germa dans son esprit.
C'était peut-être l'ambiance si douce et calme de ce moment qui le poussa à la poser...
Ou alors c'était juste sa curiosité naturelle.

"Julian, tu crains les chatouilles ?"

Julian avait sourit sous le compliment de Scysios. Il était tout de même temps qu’il s’en rende compte. Bien entendu savait que son flan/doudou avait dit cela sur le coup, avouant une pensée soudaine. C’est sûrement qu’il ne dit rien devant cela. Ca passait et pis comment il pouvait en vouloir à son doudou. Non ce n’était pas possible. D’ailleurs, à la place, il se lova un peu plus contre lui. Après tout c’était la fonction première d’un doudou, se faire câliner. Alors Julian n’allait pas se gêner. Oh non, il allait même ne profiter pour faire perdurer cette sensation si plaisante…

« Toi aussi ! » murmura t’il à ses mots.

Bah après tout c’était vrai.

« Et tu sens vraiment très bon… »

Il se lova une peu plus contre lui. C’était vraiment sûr de chez sûr. Il allait assiéger cette chambre d’hôtel. Et son doudou sera son otage. Rien ne les sépara. C’était le dernier caprice de notre brun. Bien sûr, un caprice secret. Mais un caprice tout de même. Eh ! Eh ! Julian reste toujours autant fidèle à lui-même. Il y a vraiment des choses qui ne change pas. Et cette facette de son caractère en était une.

Par contre, à la question de son doudou en chocolat, il releva ses prunelles noires sur l’inquisiteur. C’était quoi cette demande ? C’était ce que disaient ses yeux à ce moment précis. Il hésita à répondre à ces mots, puis finalement, curieux de connaître la suite de cette discussion, il répondit. Et ce avec un sourire mystérieux dont il a le secret.

« Oui ! Pourquoi ? Tu comptes me torturer avec cette faiblesse qui est mienne ? Car si c’est cela, sache que je ne me laisserais pas faire ! Je me défendrais corps et âme ! »

Il se mit à rire sous ses mots. Quelle bêtise, il ne pouvait pas dire parfois…

Quand son cookie se lova contre lui en le complimentant, Scysios sentit son coeur s'emballer, et son sourire s'étira.
Il n'aimait pas Julian.
Il l'adorait.

Peu à peu, ses doigts quittèrent l'épaule de Julian, et descendirent dans son dos.
Il suivit pendant un petit moment la collone vertébrale, avant de remonter jusqu'à sa nuque, pui de redescendre, encore...
Scysios ne se lasserait probablement jamais d'effleurer sa peau.
Comme il ne se lasserait jamais de l'entendre rire.
Rien que pour ça, il avait envie de se mettre à le chatouiler tout de suite...

"Corps et âme ? Ne me tente pas..."

Il déposa un baiser sur ses lèvres.
Avec un sourire pareil en face de lui, c'était très, très dur de résister...
Et d'ailleurs, il ne résista pas.
A la base, Scysios avait posé cette question comme ça, pour savoir.
Mais la réponse lui avait donné une envie irrésistible d'essayer.
Profitant de l'effet de surprise, il les fit basculer sur le côté, s'assit à cheval sur le bas ventre de Julian, et commença à la chatouiller allègrement.
Il savait que ça ne durerait peut-être pas, que les positions avaient de très fortes chances de s'inverser...
Mais il voulait tellement entendre le rire de son cookie que lui non plus, il ne se laisserait pas faire...

Le dit cookie qui avait réellement du mal à réagir appréciait vraiment d’être contre son doudou attitré. Il pouvait se vanter d’avoir un doudou collector et rien qu’à lui. Même si au fond, il n’y avait que Julian qui savait que Scysios était devenu doudou et ce par décret du Cookie Julian Delcruz. Il songea à faire passer une loi mais l’idée se perdit en chemin, des caresses si agréables avaient retenu toute son intention.

Julian releva tout de même la tête quand ses mots furent répétés. Ce n’était – en général – pas bon quand ce genre de chose. Mais Scysios n’annonça qu’il le tentait, rien de plus. Julian aurait bien laisser un soupire de soulagement, mais un doux baiser sur ses lèvres l’en empêcha. Le dit cookie se mit à sourire en songea que son ange caché était vraiment un ange caché. Julian, lui, n’aurait pas hésité une seule fois à chatouiller son vis à vis.

« Déso… »

Le pauvre, il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il se retrouva sur le dos avec un Scysios à califourchon entrain de le chatouiller. Julian avait sous-estimer son flan au chocolat. Il en payait le prix en se débattant comme un damné riant à plein poumon sous cette torture illégale. L’ancien Kiné n’en pouvait plus. En plus les chatouilles l’empêchait de reprendre le dessus, il les craignait beaucoup trop pour cela.

« D’accord….je me rend… mais par pitié arrêtes ! » Fit-il entre deux crises de rire, gesticulant comme un diable…

Julian n'avait pas menti.
Il craignait vraiment les chatouilles.
Ou alors, il était très, très bon comédien.
Mais on ne pouvait décemment pas se tortiller et rire comme ça volontairement...
D'ailleurs, c'était très agréable à regarder.
Puis, Scysios eut pitié...
... En fait non, il s'interrompit juste le temps de lui parler.

"Et j'ai droit à quelque chose en échange ?"

C'était tellement délicieux d'entendre le rire de Julian qu'il n'avait pas du tout, mais alors vraiment pas du tout envie de s'arrêter.
Alors il fallait bien que quelque chose lui donne cette envie, non ?
Lui, ça ne le dérangeait pas de continuer...
Ses doigts à présent immobile décrivirent de petit cercle sur la peau pâle de Julian.
Scysios attendait de voir la réponse de son cookie.
Et si la récompense lui convenait, alors il s'arrèterait...
Par contre, si c'était l'inverse, il pouvait sans problème continuer de le torturer.

[ Eh ><’’’ c’est Julian qui fait ce genre de chantage normalement ^^’’ ]

Julian n’en pouvait plus, les chatouilles de son doudou attitré étaient insoutenable, une vraie torture. Le cookie dut sortir le drapeau blanc et demander une trêve. Mais il n’avait pas à faire à un novice. Et son tortionnaire avait une sombre idée en tête. Le pire dans tout cela c’est que Julian ne s’en aperçut que trop tard. Il devait noter pour plus tard qu’il devait se méfier de son flan au chocolat. Il avait des moyens de persuasions des plus redoutable.

« Oui… Tout ce que tu veux… mais plus de chatouilles… par pitié ! »

Julian était complètement essoufflé. Il avait oublié que c’était si fatiguant de rire et gigoter comme un singe pour éviter des doigts super douer pour chatouiller. Il lui fallait un temps de réaction. Temps qu’il mit au profit de réflexion. Il devait s’évader avant d’être de nouveau sauvagement attaqué par un assaut de doigts chatouilleur. Et l’idée lui vint. Reprenant son souffle, il donna un coup de rein bien étudié pour faire basculer son doudou/flan et ainsi inverser les positions.

Il se mit à califourchon sur son amant et sourit doucement. Il fixa son amour avec un sourire malicieux. L’heure de la contre attaque était venu. La vengeance allait être terriblement. Mais avant de se lancer, il devait connaître si les chatouilles étaient le point faible de l’ennemi doudou.

« Et toi ? Tu crains les chatouilles ? Ne ment pas ! J’ai les moyens de vérifier ! »

Il lui sourit et se mit en position prêt à attaquer… Et si Scysios ne craignait pas les chatouilles, il trouverait bien autre vengeance. Il ne s’inquiétait pas pour ça…

Encore tout fier de sa réussite, Scysios avait abaissé sa garde.
Il ne réalisa pas que Julian avait retrouvé son souffle.
Ni qu'il avait un peu trop l'air de réfléchir pour ne pas se méfier.
Et, en quelques secondes, il se retrouva avec un cookie assis sur lui.
En d'autre circonstance, ça aurait put être très agréable, mais là, un sixième sens lui disait de se méfier...

La question qui suivit lui arracha un sourire.
Et son regard tomba sur un Julian toute griffe dehors, prêt à se jeter sur lui pour l'attaquer.
*Je lui dit ou je lui dit pas ?*
Cruel dilemme.
D'un côté, se faire torturer pas un cookie, ça pouvait être très amusant.
Mais de l'autre...
Il retint avec difficulté un large sourire.

"Non, désolé, je ne les crains pas."

Ce n'était qu'à moitié vrai.
Il ne craignait pas les chatouilles sur cette partie là de son corps.
Mais il y avait une partie beaucoup plus sensible que les autres...
Seulement voilà, ce ne serait pas marrant de révéler son point faible à Julian.
Il préférait attendre qu'il le découvre par lui même...

Scysios aurait du se douter que Julian contre-attaquerait. C’était aussi évidant que le chocolat était fait à partir d’une fève. Mais notre ancien kiné n’allait pas se plaindre de ce fait, bien au contraire, il adorait surprendre son monde. Alors, à califourchon sur son doudou/flan, il patientait – prêt à attaquer – et attendait la réponse de ce dernier. Et justement, cette réponse vint. Elle sonna comme un glas aux oreilles de Julian.

*Il ne craint pas les chatouilles ?*

Il eut comme une expression de déception sur son visage. Puis soudain son sourire réapparut. Il eut l’idée que son ange caché lui cachait justement qu’il craignait les chatouilles pour ne pas subir cette torture que lui même avait subit quelques minutes au par avant. Et cela, il n’en était pas question, il ne serait pas Julian Delcruz s’il se faisait duper par de tels stratagèmes, aussi ficelé qu’ils soient.

Alors – et ce avec la plus grand malice qu’il puisse sans paraître trop malicieux non plus – les doigts de Julian commencèrent leur torture. Mais aucune réaction, juste un sourire amusé de son amant. Scysios n’avait donc pas mentit. L’assistant fixa alors le dit amant alors que ses doigts cessaient de s’agiter. Il le fixa puis inclina la tête. Il y avait quelque chose qui lui échappait mais il restait à savoir quoi…

Il s’assit alors sur son flan au chocolat. Il prit une mine déçue ce qui n’était pas très loin de ce qu’il ressentait, puis il soupira.

« Eh ! Tu triches ! »

Il croisa les bras. Mais non, il ne faisait pas du tout un caprice. Julian capricieux ? Impossible… quoique…

« Comment veux-tu que je gagne… Pour la peine, plus de chocolat… terminé ! Je t’empêcherais d’en manger ! Voilà, ça sera ça ma torture !! »

[ Plus de chocolat ? Mais tu vas me le tuer !!! oO]

Rien que pour pouvoir sentir ses doigts parcourir son corps, Scysios aurait dû lui dire qu'il les craignait, les chatouilles...
Mais finalement...
Le voir s'acharner pour rien sur lui, ce n'était pas plus mal.
Sauf quand le cookie devenait capricieux.
Même si il était vraiment adorable comme ça.
Parce que les Julian capricieux, ca trouvait toujours des arguments... convaincant.

Scysios le fixa avec une expresion totalement horrifiée, et se redressa du plus qu'il était possible quand on avait un Julian Delcruz assis sur soi.
Quand on avait un point faible pareil, ne pas craindre les chatouilles, ce n'était pas un luxe...
C'était bas quand même de profiter de cette faiblesse.

"Hein ? Ah mais nan, pas le chocolat !!!"

Julian ne pouvait pas lui faire ça, c'était trop... cruel !
Comment pourrait-il se passer de cookie, de flan, de mousse, de chocolat chaud, de glace, de gâteau, de fondant, de crème, de...
L'esprit de Scysios rembobina jusqu'au mot "cookie".

"J'aurais même plus le droit de te manger alors ?"

[ Et oh ! On ne se plaint pas ou je prive le Bisho et sa proprio de chocolat ! Non mais… ><’’ ]

Julian avait parlé. Scysios serait privé de chocolat. Et ce, qu’importe l’argumentation que trouverais son doudou pour protester cette punition/vengeance. Julian avait les bras croisé sur le torse et il était bien installé sur son amant, n’étant pas prêt de se bouger au quoique ce soit. Et que personne ne dise que Julian est un enfant pourri/gâté, car ce n’est pas vrai. Il a juste eut des parents qui lui offraient tout ce qu’il voulait. Il lui avait même offert un serviteur. Par conséquent, il n’était pas habitué à ne pas obtenir ce qu’il voulait. Résultat, il faisait un caprice.

Le dit capricieux fut satisfait en voyant la réaction de son doudou devant la punition. Scysios l’avait cherché. Il ne fallait jamais jouer au plus fin avec Julian, car à ce jeu il terminait toujours premier. Enfin la plus part du temps. Mais bon, il peut aussi lui arriver de perdre une fois ou l’autre. Après notre brun était humain et tout le monde sait que nul n’est parfait. Mais là, il avait l’avantage et son sourire qui ornait son visage en était la meilleure preuve. L’autre étant qu’il n’avait plus les bras croisés autours de son torse, mais posé sur le torse de son amour, et ce pour l’empêcher de réussir à reprendre les rennes de leur position.

« Si ! Le chocolat !!! »

Il avait dit cela avec le sourire. Mais ce dit sourire disparut bien vite derrière un visage moins content que le coup. Quand je disait que Julian pouvait perdre parfois, en voilà justement la preuve. Scysios venait juste de tomber sur le point faible de son cookie. Julian protestait, il y avait triche. Il retira ses mains de sur le torse de son flan, et soupira. Il recroisa les bras, boudant quelque peu. Julian aura vraiment tout fait à Scysios. Puis il se mit à sourire et reposa ses mains sur le torse de son amour. Il avait la solution. Finalement il ne perdait pas encore.

« Bien sûr que si tu auras le droit car je ne suis pas du chocolat dans le vrai sens du terme ! Toi tu es privé du vrai chocolat, celui qui fond dans un glace, celui agrémente les cookies, les gâteaux, les nappages… CE CHOCOLAT !! »

Et oui, Julian jouait sur les mots. C’était du tout lui ça…

[ j'ai rien dit ]

En d'autre circonstance, Scysios aurait été très amusé desdifférentes mimiques de Julian, et de le voir sans cesse croiser et décroiser les bras.
Mais là...
Mais là...
C'était de sa survie dont il était question.
Et son cookie avait l'air bien décidé à le torturer et à le laisser mourrir dans d'atroce souffrance...


Un couinement de Scysios mortifié essaya en vain de faire culpabiliser son amant.
Mais il doutait que ce soit efficace.
Et puis, même si il avait encore le droit de dévorer Julian, il n'était qu'à moitié soulagé...
Il ne pouvait pas vivre sans manger de chocolat, c'était au dessus de ses forces.
Scysios se rallongea, ou plutôt se laissa tomber en arrière, croisa les bras, et ferma les yeux quelques secondes en faisant mine de réfléchir.

"Et... qu'est ce qu'il faut que je fasse pour que la punition soit levée ?"

Il avait un peu relevé la tête, et fixait son amant.
Et oui, il ne conaissait pas Julian depuis longtemps, mais il avait quand même retenus quelques petites choses utiles à son sujet...

[ Oui… c’est bien ce qu’il me semblait  ! *mais non, mais non… Père ne déteint pas du tout sur moi  * ]

Julian s’attendait à de vil contre attaque pour le faire céder devant sa punition. Le couinement mortifier de Scysios n’eut donc pas d’effet sur notre brun. Bien que en fait, au fond de lui, il avait hésité. Une petite voix était venue lui murmurer qu’on ne faisait pas cela à l’homme qu’on aime. Qu’on lui pardonne et qu’on se réconcilie avec un câlin. L’idée avait séduit notre brun, cela faillit même le décider. Mais une autre voix s’éleva. Cette dernière fut moins conciliante. Elle annonça qu son flan l’avait cherché. On ne torturait pas quelqu’un sans s’attendre à des conséquences de sa part. Qu’il méritait donc cette punition. Cette voix-ci avait eut gain de cause, et la torture continua donc…

Mais quand Scysios se mit en mode réflexion intense, Julian se mit sur ses grades. Il n’est jamais bon quand une personne se met en ce mode lors de négociation. Ca annonçait toujours des complications. Et Julian n’était pas sûr de vouloir de complications, car il n’était pas sûr de ne pas flancher devant ces complications. L’ancien kiné fut soulagé à l’annonce de la question de son doudou. Il en décroisa les bras et fit même de réfléchir. Et ce avec un majestueux sourire malicieux. Voilà un retour de Julian qui était si connu.

« Ce qu’il faut que tu fasses ? Voyons voir… Tu pourrais… non pas assez ! Ou alors… non, pas ça non plus ! »

Il joua à ce jeu pendant encore un moment avant de fixer son amour avec un éclat ravi et satisfait dans le regard. Un grand personnage aurait crié Euréka, mais notre assistant se contenta d’un autre sourire malicieux. Comme quoi, il y a des choses qui ne changent pas finalement…

« Non, en fait tu vas me faire une journée surprise. Un déjeuné, un dîné, des sorties et tout ce qui entoure une journée. Je veux que tu te plie en quatre pour que cette journée me soit inoubliable ! »

Comment ça, ça c’était un super méga caprice ? Mais non… juste une volonté de rester avec son flan au chocolat d’amour pendant une journée toute entière et ce sans passer par la case travail et bureau !

D'habitude, Scysios adorait le sourire de Julian.
Il serait prêt à faire n'importe quoi, rien que pour le voir...
Seulement voilà, les sourires malicieux dans cette situation, ça avait plutôt tendance à lui faire peur.
Il attendait avec anxiété la sentence...
Si toute fois sentence il y avait.

Il écoutait son amour énumérer les différentes possibilité, sans jamais se décider.
Curieusement, ça ne le rassurait pas.
Puis, le visage de Julian s'illumina enfin...
... C'était lui, ou ils passaient tout leur temps à se lancer des défits et à vadrouiller ?
Toujours est-il que sa contre punition n'était pas si difficile, finalement.
Quoique.

"... D'accord."

Au moins, Julian mangerait quelque chose.
Et lui, il aurait de nouveau droit au chocolat.
Oui, c'était décidément une très bonne idée...
En plus, Scysios savait déjà par quoi commencer.
Il se redressa totalement et s'assit sur le lit, faisant par la même reculer Julian.

"En premier, je propose une petite douche." dit-il en lui collant un petit baiser sur la joue.

Pourquoi Julian avait cette affreuse impression que son retour de punition allait justement se retourner contre lui ? Non parce qu'il trouva que Scysios avait accepté un peu trop vite. Il semblait même ravi dans un sens. Non, là, c'était sûr, il y avait un problème quelque part. Julian était justement entrain de chercher se problème quand il se retrouva un peu obligé de reculer… Il fixa son doudou qui… qui venait d'oser insinuer qu'il devait sortir du lit.

Voilà l'arnaque ! Julian grogna… Il s'était fait avoir comme un débutant. Il ne l'avait pas vu venir celle-là. Il soupira et se mit à sourire sous le baiser sur sa joue. Il grogna alors contre sourire. Il faisait quoi là ? il était censé bouder là… Il soupira et se leva à son tour. Il fixa son amant et prit finalement la parole. Il rendait les armes… Qu'est-ce qu'on ferait pas par amour tout de même…

" Mouai… va pour une douche… "

Il n'avait pas prévu dans son enchaînement d'idée que Scysios prendrait ses mots pour aujourd'hui. Il s'était fait prendre à son propre jeu. En bon joueur, amis un peu mauvais, car il boudait quelque peu, il se prêta au jeu. Mais il était sûr qu'il se vengerait. Il ne savait pas encore comment, mais il trouverait et se vengerait… Sinon, il n'était plus Julian Delcruz !

Ne sachant pas encore qu'une lourde menace de vengeance planait au-dessus de lui, Scysios était d'humeur très joyeuse.
Il ne serait pas puni longtemps de chocolat.
Et puis Julian resterait avec lui, toute une journée...
Mais d'abord, une douche.

"J'y vais en premier, tu m'attends?"

Il embrassa de nouveau Julian, puis se leva et ramassa ses affaires, éparpillées au pied du lit, avant de disparaître dans la salle de bain.
Le tout, sans avoir laissé à Julian le temps de répondre, et après avoir baissé le verrou de la porte.
Il préférait éviter de se doucher avec lui...
Pour plusieurs raison, la principale étant qu'il ne pourrait probablement pas se retenir de dévorer son cookie une seconde fois.
Ou de se faire dévorer, une seconde fois aussi.

Scysios ressortit cinq minutes plus tard, lavé habillé, et coiffé dans la mesure du possible.
Il espérait que Julian n'aurait pas trop attendu, il était déjà suffisamment boudeur comme ça...

"Désolé, j'ai été un peu long..."

Julian réalisait qu’il n’avait guère le choix sur le sujet douche. Car après avoir entendu que Scysios allait se doucher en premier, il se retrouva embrassé puis seul dans la pièce. Il n’eut le temps de rien dire ou faire. Quand il le voulait, son flan au chocolat était très rapide. Il réalisa pas que ce dit flan s’était enfermé à double tour dans la salle de bain. Et il s’en moquait bien, il n’avait de toute façon pas l’intention de rendre visite à son ange cacher. Et qu’on ne dise pas qu’il boude. Il ne boudait pas… enfin pas vraiment…

Le temps passa… Une minutes, puis deux, vint trois, puis quatre… à la cinquième minutes, Julian commença à trouver le temps long. C’est alors qu’un infirmier tout propre sortit de la salle de bain. Il était coiffé… bah en fait, il ne semblait pas coiffé. Mais les cheveux en bataille lui allait à merveille. Julian – bien entendu – garda ce compliment pour lui. Il se leva, attrapa alors ses affaires puis ce dirigea vers la salle de bain. Et ce, sans un mot, enfin si, un petit, mais rien de plus.

« Pas grave… »

C’était même deux petits. Il prit alors sa douche. Il prit son temps exprès. In ne sortit de la salle de bain, habillé et coiffé que dix minutes après. Ses cheveux goûtaient encore un peu, mais ça ne le gênait pas plus que ça. Il se dirigea alors vers Scysios, avec un léger sourire aux lèvres. La douche lui avait fait du bien. Il se figea devant lui et le fixa.

« Bon, après la douche, c’est quoi la suite du programme ! »

Car c’était bien son doudou qui devait choisir ! Sinon, ce ne serait plus une punition…

Une bonne chose, Julian n'avait pas l'air de trop bouder.
La preuve, il lui avait parlé.
Pas beaucoup, seulement deux mots... mais ce n'était déjà pas si mal.
Il aurait put passer devant lui sans rien dire.
Scysios attendit que la porte de la salle de bain se soit refermée, pour s'assoir sur le lit.
Et attendre.
En réfléchissant à ce qu'ils allaient bien pouvoir faire pendant toute une journée.

Il se laissa tombé en arrière.
Julian était plutôt long...
Ou alors, peut-être que c'était lui qui avait perdu l'habitude de se doucher en plus de deux minutes trentes, montre en main.
Forcément, quand on aimait bien trainasser au lit le matin, il fallait bien récupérer le temps perdu si on ne voulait pas arriver en retard...
Scysios leva un bras et porta sa montre devant ses yeux.
Point positif, c'était le matin.
Point négatif, la matinée était presque terminée.
Second point négatif, il n'avait toujours rien trouvé.

Il entendit la porte s'ouvrir, et se redressa précipitament.
Un sourire naquit en retour de celui de son cookie...
Cookie qui posa la question qu'il ne fallait pas poser.
Scysios baissa les yeux quelques secondes, cherchant une idée sur sur les motifs de la moquette de la chambre.
Et une goutte tomba des cheveux de Julian, pour attérir dans son champs de vision...
Il bondit sur ses pieds, un sourire radieux sur le visage.

"Ca te dit un petit tour au parc ?"

Scysios ‘avait semble t’il pas réalisé que le sourire cachait une chose espiègle. Car ce dernier lui rendit. Mais Julian passa outre et posa sa question. Question qui finalement lui donna un semblant de vengeance. Il avait posé devant son flan un problème. Il ne restait plus qu’à voir si ce dit flan allait trouver la solution. Et à son grand damned, il l’a trouva. Julian étouffa un grognement et regarda le doudou qui ne l’était plus vraiment en fait.

« - C’est toi qui choisis non ? Moi je suis ! »

Que d’amabilité n’est-ce pas ! Mais non, Julian n’était pas du tout grognon. C’était un vrai ange, si, si, je vous assure, un ange qui n’avait pas du tout, mais alors pas du tout un sale caractère. Enfin presque pas. Bon ok, il en avait un sacré. Mais évité de lui dire, cela risquerait de le mettre sérieusement en colère. Et franchement, c’est une chose à éviter, car en plus d’être grognon, il sait se montrer hargneux.

Mais bon, il soupira tout de même et fixa le flan au chocolat. Il n’avait pas l’intention non plus de le blesser. Après tout, ce n’était qu’une histoire de torture, qui se voulait jeu au début. Il secoua alors la tête et se rapprocha de Scysios. Il passa la main dans ses cheveux pour remarquer qu’ils étaient loin d’être sec. Il faudra qu’il remédie à ce détail. Mais plus tard. Car pour le moment, c’était son infirmier qui sa préoccupation.

« - Mais le parc ça me va… »

On ne dira pas après qu’il ne faisait pas des efforts par amour…

En plus de poser les bonnes questions, Julian faisait aussi de bonne remarque.
C'était vrai que cette journée, c'était Scysios qui décidait...
A son grand malheur d'ailleurs.
Ca risquait d'être dur.
Mais bien que se soit lui qui décidais, il voulait quand même savoir ce qu'en pensait son cookie.
C'est que le flan au chocolat n'avait pas envie qu'il s'ennuie.

"Alors on y va !" lança-t-il joyeusement.

Scysios lui colla un petit baiser sur la joue, avant de glisser son bras sous le sien.
Histoire de ne pas donner l'impression de toujours prendre sa main lorsqu'ils allaient quelque part.
Et puis comme ça, il pouvait être beaucoup plus proche de lui.
Et ça lui permettait de ne pas céder à la tentation de franchir la courte distance qui le séparait de la porte en sautillant.
Et de profiter de ce temps en plus pour réfléchir à ce qu'ils allaient bien pouvoir faire après.

"Dit moi, juste pour savoir, tu aimes bien pique-niquer ?"

Si Julian répondait oui, ça arrangerait sérieusement Scysios.
Mais étant donné que son amant avait l'air d'humeur contradictoire, ce jour là...
Il ne pouvait que prier que la réponse soit positive, tout en ayant un sérieux doute.

Julian ne perdait pas sa mauvaise humeur matinale.
Elle semblait même avoir la faculté de grandir…
Et le plus étrange dans tout cela c’est que l’ancien kiné ne s’en rendait pas vraiment compte.
Il exprimait ses ressentiments et basta !
Il était certain qu’il regretterait cela plus tard, mais pour le moment, il était en mode grincheux voir capricieux tout de même.
Heureusement que Scysios commençait à le connaître, sinon, il aurait put très mal prendre l’attitude de son assistant qui faisait aussi d’office de cookie au chocolat.

Au « alors on y va ! » Julian haussa les épaules.
Il se moquait bien du lieu où il allait…
Enfin, ce n’était pas vraiment vrai, il aimait bien le parc.
Mais vu qu’il était de très mauvais poils, tout ce qu’on pouvait lui dire lui passait au-dessus.

Au baiser, Julian n’eut aucune réaction et au ras non plus d’ailleurs.
Il se laissa guider tout simplement.
Inutile de dire qu’en réalité, sentir son flan au chocolat lui soulevait le cœur de bonheur.
Non, il ne fallait pas le dire…

Quand Scysios l’interrogea sur le pique-nique, il eut une réaction auto-conditionnée.
Il posa son regard sombre sur son amant, et lui jeta une expression plus que noire.

« - Tu veux me faire manger froid ? A cette allure tu vas me rendre malade ! »

Comment ça on a retrouvé Grincheux des sept nains ?
Mais non, C’est Julian le meilleur des kinésithérapeutes !
Bon, d’accord, un peu de mauvais poils aujourd’hui, mais très angélique sinon !

Sur le coup, la main de Scysios se figea sur la poignée de la porte, et il regarda Julian avec un faux air de chien battu.
Basse tentative d'essayer de faire revenir le sourire de Julian...
Tentative qui avait autant de chance de réussir que le soleil de devenir bleu.
Quoiqu'on ne savait jamais, un miracle pouvait toujours arriver.
Pour que le soleil devienne bleu, pas pour que la bonne humeur de Julian revienne.
D'ailleurs, le regard de son cookie lui faisait presque peur.

Et puis, sans prévenir, Scysios se mit à sourire.
Il venait de se rapeler d'une chose, qu'il avait encore une fois oubliée.
Julian n'allait pas apprécier.
L'infirmier allait se faire lapider sur place.
Mais rien que pour voir la tête que ferait son amant, il ne put retenir sa langue.

"De toute manière, tu as toi même dit que c'est moi qui décidais aujourd'hui. D'ailleurs on devrait se dépécher, les boulangeries ne vont pas tarder à fermer et on ne pourra plus trouver de sandwich." s'exclama-t-il en ouvrant joyeusement la porte.

Au pire, il pourrait toujours re-chatouiller son cookie pour qu'il se remette à rire.
Scysios avait la vague impression que Julian apprécirait encore moins, mais on disait bien "aux grands maux, les grands remèdes", non ?
Et il préféra l'entrainer avec lui dans le couloir, avant d'avoir à subir les représailles...

[heuuuu l'une des deux se dévoue pour répondre au parc ? ^^]

Julian grommela réalisant qu’il venait de faire avoir par Scysios.
Cela le ferma encore plus, sur le coup, le regard de chien battu ne le toucha encore moins.
Il eut en réponse un regard bien sanglant.
Note à tout le monde, il n’est jamais bon d’avoir un Julian de mauvaise humeur à la maison, on ne sait jamais ce qu’il est capable de faire !
Heureusement pour l’infirmier, Julian ne semblait pas vouloir dire ou faire quoi que ce soit…

Quand Scysios le tira par le bras en dehors de la chambre, il ne dit rien et suivit.
De toute façon, il était prit à son propre piège, il ne pouvait guère faire grand chose que suivre son flan au chocolat.
Il n’était pas du genre à revenir sur sa parole, même si à ce moment précis, il le désirait plus que tout.
Il suivit donc Scysios jusqu’à une boulangerie et le vit acheter deux sandwichs en plus de flans ( au chocolat ) et autres trucs en chocolats qu’il pouvait voir.
L’ancien kiné eut un soupire de lassitude, mais rien de plus.

Et la course folle reprit !
Il se retrouva tiré jusqu’au parc, grommelant des mots incompréhensibles.
Il se laissait faire, mais n’avait pas dit un seul mot à son amant.
Il était peut-être au bon vouloir de son supérieur, mais il n’était pas obligé d’y mettre sa bonne volonté.
C’était sa réponse aux premiers mots de Scysios avant de quitter la chambre d’hôtel !

[ Oui ^^’’ et ça sera toi XD ^^’’ ]